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Extrait des articles présents dans cette lettre :
En garde !
La Vigie s’inquiète depuis ses origines des questions d’ordre, de sécurité publique, de vulnérabilités et de la part qu’en prennent les militaires. La mise en garde du pays est une de ses priorités. (Voir nota à la fin) Moins de 15 jours après les attaques terroristes de Paris, beaucoup a été dit, mais quelques pistes méritent encore toute notre attention. Il a été asséné que les assauts ont été conduits comme des actes de guerre par des soldats de l’armée jihadiste. Réfutons ces qualifications. Si les armes sont de guerre, les tactiques employées relèvent d’abord du crime organisé plutôt que du combat militaire. […]
Les alliances de la France après les attaques
La politique extérieure de la France a brusquement évolué à la suite des attentats du 13 novembre, tous les observateurs l’ont noté. En effet, l’EI a forcé la clarification d’une situation confuse : il y a plus d’un an, nous observions en effet que « les ennemis de mes ennemis sont mes ennemis », pour marquer à quel point le système d’alliance était flou. Pourtant, une constante, déjà : « Le Groupe État islamique (GEI) a réussi une performance absolument remarquable : être ennemi avec tout le monde, sans exception, et n’avoir aucun allié ». Il a persisté dans cette voie et réussi, en perpétrant en moins d’un mois des attentats à Ankara, Charm el Cheikh (avion russe), Beyrouth et Paris, à forcer la réunion de la plupart de ses ennemis. Pour faire bonne mesure, il a même exécuté un otage chinois.
Paris a réagi extrêmement vivement, abandonnant nombre de ses ambiguïtés, mais pas toutes. Ce faisant, il a opéré des choix conformes à la nouvelle désignation de l’ennemi. De ce point de vue, la « guerre » est une clarification. […]
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