Le nouveau dirigeant syrien, A. al Chara, a montré en quatre mois un sens politique très habile. Il a promulgué une constitution assez éloignée de ses origines islamistes, ce qui suscite l’ire des radicaux. Il a négocié avec les Kurdes (au-delà avec la Turquie et les Etats-Unis) et commence avec les Druzes (au-delà avec Israël). Les défis sécuritaire et économique demeurent immenses mais pour l’instant, la transition se poursuit sans trop de heurts.