Poser la question des alliances ne revient pas tellement à savoir avec qui ou contre qui s’allier qu’à déterminer pour quoi le faire. Certes, les institutions héritées du XXe siècle demeurent utiles pour la France, qu’il s’agisse de l’Onu, de la francophonie, de l’Alliance atlantique ou de l’Union européenne. Pourtant, aucune ne répond à la stratégie intégrale nécessaire face à une nouvelle conflictualité sous le seuil. Il faut donc compléter ces instruments par d’autres alliances, plus fugaces et moins structurées, mais ductiles.