La prudence a mauvaise réputation et s’avère pourtant une qualité nécessaire au stratégiste : faite de discernement, tournée vers le futur, nourrie de l’expérience, elle soutient les deux principes stratégiques de la liberté d’action et de l’adaptation. Est-il besoin de souligner que la France devrait avoir une stratégie plus prudente qu’aujourd’hui ?