Notre directeur de publication, Olivier Kempf, a publié une récente tribune dans le Point sur la stabilité au Tchad. Nous sommes heureux de la donner ici. LV
Source : Le point
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Lettre de La Vigie datée du 28 avril 2021
Il nous semble évident de vivre dans un État. Pourtant, l’organisation étatique moderne est le résultat d’un long processus et l’État de droit contemporain n’est pas une constante. Aujourd’hui, les États sont remis en cause par divers moyens, ce qui les fragilise et décrédibilise. Comment dès lors renforcer la légitimité de l’État ?
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L’Italie contemporaine, héritière de trois Rome, est fondamentalement méditerranéenne et existentiellement européenne. Ces déterminants ne l’empêchent pas d’avoir une alliance très profonde avec les États-Unis tout en conservant une relation spéciale avec la Russie. En Europe, elle entretient une relation compliquée avec l’Allemagne, fruit d’une expérience multiséculaire. Le Brexit provoquant une remise à jour des équilibres européens, la période est favorable à un rapprochement entre Paris et Rome, malgré les frictions récentes et pour peu que la France oublie sa condescendance.
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La mort violente (dans des circonstances troubles) d’Idriss Déby, le président tchadien, constitue un tremblement de terre géopolitique. Il est d’abord intérieur car en bon despote, il n’avait pas préparé sa succession. Sans même parler de la représentation des aspirations populaires, son système aura du mal à se perpétuer et devrait relancer les rivalités entre clans. Rappelons que la conquête du pouvoir s’est toujours faite par les armes, notamment par les tribus du Nord.
Mais c’est surtout l’équilibre régional et le dispositif sécuritaire français qui sont fragilisés. Dans le dispositif militaire laissé en Afrique après la Guerre froide, N’Djamena a toujours occupé une place de choix grâce à sa position centrale. Elle s’est plus que jamais renforcée à la suite des troubles dans la bande sahélo-saharienne qui se succèdent depuis une décennie et notamment de l’intervention au Mali. Rappelons que le PC de l’opération Barkhane est justement situé à N’Djamena et que les troupes tchadiennes étaient les seules efficaces du G5 Sahel sur lequel Paris fonde tant d’espoir. Par effet de domino, tous les pays de la région peuvent désormais chuter. C’est une mauvaise nouvelle.
JOCV
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Lettre de La Vigie du 4 mars 2020
La (faible) attention française pour l’Afrique est concentrée sur la bande sahélo-saharienne à cause de l’opération Barkhane. Pourtant, une autre insurrection djihadiste persiste autour du lac Tchad : Boko Haram perdure en effet et a profondément muté. Face à cela, les pays de la zone ont pris des initiatives vigoureuses depuis cinq ans qui ont permis de cantonner le foyer de crise. Et si on regardait cet exemple plutôt que de s’obstiner dans une stratégie sahélienne dont on ne voit pas les fins ?
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Le projet de Porte-avions de nouvelle génération esquissé par le ministère des armées pour remplacer le Charles de Gaulle en 2038 n’est encore qu’un dossier industriel et technologique. Il va être bientôt précisé. Mais il reste à lui donner une vraie dimension stratégique comme pivot militaire d’une capacité de manœuvre et d’action océanique globale à l’horizon 2060 apte à protéger les intérêts de la France dans le monde d’alors.
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La dernière conférence sur la sécurité de Munich avait pour thème l’Affaiblissement de l’Occident ou Westlessness (14-16 fév.). Elle a confirmé l’anomie occidentale.
Après l’entretien à The Economist (relation transatlantique, LV 129) et le discours de l’École Militaire (dissuasion, LV 136), elle a permis de compléter la vision stratégique du PR d’un monde instable qui se transforme dangereusement. Il avait réaffirmé le besoin d’une stratégie et d’une souveraineté européennes élargies dépassant les questions militaires pour notamment englober normes, technologie, infrastructure, communications, IA ou voisinages. Il a constaté l’éloignement américain, le refus allemand de la puissance, les divergences entre Européens alors que l’UE est invisible dans la gestion des crises qui engagent sa sécurité et affectent ses valeurs. Parmi les enjeux débattus à Munich, la Syrie ne figurait pas à l’agenda alors que la crise humanitaire cristallise différence de priorités et compétition entre puissances, recours à l’économie ou aux migrants comme armes politiques. Espérons que la réunion d’urgence des ministres des AE de l’UE sera l’occasion d’un réveil salutaire.
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La (faible) attention française pour l’Afrique est concentrée sur la bande sahélo-saharienne à cause de l’opération Barkhane. Pourtant, une autre insurrection djihadiste persiste autour du lac Tchad : Boko Haram perdure en effet et a profondément muté. Face à cela, les pays de la zone ont pris des initiatives vigoureuses depuis cinq ans qui ont permis de cantonner le foyer de crise. Et si on regardait cet exemple plutôt que de s’obstiner dans une stratégie sahélienne dont on ne voit pas les fins ?