La Vigie n° 121 : Il n’y a pas de cyberguerre | L’équation de la stratégie | Lorgnette: Désescalade

Lettre de la Vigie du 3 juillet 2019

Il n’y a pas de cyberguerre

L’expression cyberguerre sonne bien et est régulièrement employée par beaucoup : Pourtant, elle est fausse, ce qui ne signifie pas qu’il n’y ait pas une cyberconflictualité latente marquée par l’opposition de tous contre tous. Par ailleurs, la guerre n’ignore le cyberespace car il y a au contraire beaucoup de cyber dans la conduite de la guerre et des opérations militaires.

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L’équation de la stratégie

La grande stratégie est l’art des combinaisons. L’équation de la stratégie de la France est simple à énoncer, mélange de défense d’intérêts, d’exercice de responsabilités, de valeurs assumées, d’atouts valorisés et de faiblesses compensées. Dans la friche stratégique actuelle elle est difficile à établir, notamment en présence d’une profonde crise européenne et d’une panne de multilatéralisme.

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Lorgnette : désescalade

Entre Iran et États-Unis, le torchon brûle depuis des semaines et les observateurs peinent à décoder les discours menaçants, les invectives vengeresses et les déclarations provocatrices. On notera que l’initiative de la dérégulation vient de Washington depuis deux ans, d’un président qui jette aux orties l’Accord de Paris, le JCPoA iranien, le traité FNI et tout dispositif multilatéral qui amoindrirait la position de force à partir de laquelle il veut restaurer la prédominance des intérêts américains dans le monde. On a noté avec intérêt que le clan des Européens était resté uni dans la préservation de cet accord avec l’Iran et qu’il s’est engagé dans une résistance résolue à la position américaine. L’Occident n’est plus ici qu’une fiction, les intérêts et les méthodes divergent.

Restent deux pays bien embarrassés qui tentent de s’entremettre avec des atouts pour le faire, le Japon et la France, dont les analyses stratégiques convergent de mieux en mieux, notamment sur les questions maritimes. Lors du dernier G20, bien décevant par ailleurs, ils ont été des artisans de la désescalade.

La désescalade, voilà bien la grande stratégie dont la France doit être l’artisan inlassable dans le monde (LV 89).

JDOK

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La Vigie n° 118 : La France et son armée nouvelle | Trump et le Moyen-Orient | Déception sud-africaine

Lettre de La Vigie du 22 mai 2019

 

La France et son armée nouvelle

La relation entre la France et ses forces armées évolue. Une armée globale émerge, intégrée, combattante, interarmisée, servie par un haut commandement expérimenté soutenant une politique dont la centralisation présidentielle est contrainte à la courte vue par un mandat court. La préservation des éco-systèmes des différentes armées est essentielle pour alimenter cette nouvelle armée tout comme l’entretien d’un écosystème stratégique militaire de niveau stratégique pour préserver la posture militaire de la France sur le long terme.

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Trump et le Moyen-Orient

Certains battent les tambours de guerre à Washington contre l’Iran. Est-ce à dire que le conflit est inéluctable ? Probablement pas pour deux raisons : d’abord, D. Trump n’est pas partisan des engagements militaires : s’il est brutal, ce n’est pas un faucon à la différence de beaucoup dans l’établissement. Au fond, il veut faire monter les enchères pour pousser les Iraniens à négocier en position de faiblesse un nouvel accord. Pas sûr que ceux-ci tombent dans le piège… Car Trump devient prévisible…

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Lorgnette : Déception sud-africaine

Vingt-cinq ans après la fin de l‘Apartheid en 1994, l’Afrique du sud a connu de nouvelles élections, marquées par une victoire attendue mais décevante de l’ANC, le parti héritier de N. Mandela. Il obtient certes 57 % des voix (en baisse de 4,5 %) mais il s’agit plus d’un vote d’habitude que de conviction, encore moins de résultats.

Le résultat a été accueilli par une gêne discrète et silencieuse : voici en effet la première puissance d’Afrique qui s’écroule lentement dans tous les domaines, notamment économique avec un taux de chômage « officiel » de 28 % et un PIB en chute libre. Le pays n’a pas procédé aux investissements nécessaires pour entretenir son parc industriel et minier et la sécurité est une des pires d’Afrique, continent qui a pourtant des références en la matière.

Certes, le nouveau dirigeant, C. Ramaphosa qui a succédé dans l’urgence en 2018 à Jacob Zuma a réussi à passer sous silence l’énorme scandale de corruption qui touchait ce dernier. La nouvelle élite s’est plus montrée prédatrice que réformatrice. La réforme annoncée de la terre risque de casser le dernier secteur fonctionnant encore un peu. Derrière la déception pointe l’inquiétude. Peu le disent…

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Trump et le Moyen-Orient (LV 118)

Certains battent les tambours de guerre à Washington contre l’Iran. Est-ce à dire que le conflit est inéluctable ? Probablement pas pour deux raisons : d’abord, D. Trump n’est pas partisan des engagements militaires : s’il est brutal, ce n’est pas un faucon à la différence de beaucoup dans l’établissement. Au fond, il veut faire monter les enchères pour pousser les Iraniens à négocier en position de faiblesse un nouvel accord. Pas sûr que ceux-ci tombent dans le piège… Car Trump devient prévisible…

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La rivalité entre les États-Unis, la Chine et la Russie (J. Shapiro)

Nous sommes heureux d’accueillir ce texte de Jeremy Shapiro, directeur d’études au sein du cabinet Geopolitical Futures (le nouveau cabinet de G. Friedmann). Il l’a prononcé l’autre jour, au festival de géopolitique organisé par nos amis de Limes, à Gênes. Nous remercions donc aussi bien J. Shapiro que Limes à cette occasion. JDOK

Avant de commencer, je dois féliciter l’Italie pour sa récente décision d’approuver l’initiative One Belt One Road de la Chine. J’ai entendu dire que l’Italie annoncera son soutien lorsque le président chinois Xi Jinping viendra en visite à la fin du mois. Je viens du Texas, aux États-Unis. J’aimerais que nous soutenions l’initiative One Belt One Road de la Chine dans notre pays également. Nous sommes Américains, et nous sommes Texans aussi, donc nous aimons l’essence, les armes à feu et les grands chapeaux et nous nous sentons très importants. Si la Chine investissait dans la construction d’un nouveau train à grande vitesse au Texas et aidait à construire de nouveaux ports à Houston, à la Nouvelle-Orléans et dans d’autres villes, cela améliorerait nos horribles problèmes de circulation. Je pourrais aussi rendre visite à ma famille plus régulièrement. Ce serait merveilleux.

Navires chinois escortant un bâtiment américain en mer de Chine méridionale. ©Belga

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La Vigie n° 111 : Vénézuéla, une crise d’efficacité | Le coefficient énergétique | Lorgnette : Crise franco-italienne

Lettre de La Vigie n° 111 (13 février 2019)

Vénézuéla : une crise d’efficacité

La crise au Vénézuéla est ambiguë : N. Maduro ne convainc pas à cause de la débâcle économique du pays, mais voir D. Trump et J. Bolton se poser en garants de la démocratie laisse circonspect. C’est que le Vénézuéla connaît une double crise d’efficacité. Ce fut une inefficacité sociale autrefois (qui conduisit H. Chavez au pouvoir), c’est une inefficacité économique aujourd’hui. Aussi faut-il se garder des positions trop tranchées des uns et des autres.

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Le coefficient énergétique

Le coefficient énergétique est devenu un facteur principal de la grande stratégie des États et du reclassement des puissances. Trois évolutions rapides sont en cours, la révolution du gaz qui s’accélère (GNL, hydrocarbures de schiste, gaz méditerranéen), la transition climatique qui piétine et l’énergie numérique qui décolle. La transition énergétique de la planète est un secteur très fluide.

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Lorgnette : crise franco-italienne

La France a rappelé son ambassadeur à Rome, au motif d’une visite non-annoncée du ministre italien de l’Economie, L. Di Maio (également dirigeant du M5S) à des Gilets jaunes. Il y a bien sûr des calculs politiques de part et d’autre : chez l’Italien, le désir de reprendre un peu l’avantage sur son allié et concurrent M. Salvini, de la Lega. Chez le Français, la volonté de dramatiser un clivage (moi ou l’extrême). La crise a pourtant des ressorts plus profonds : crise migratoire, investissements économiques (Fincantieri, Bolloré), Libye, conception de l‘Europe.

Au-delà de ces différends réels, déplorons que cela aille trop loin. Certes, la France a une obsession allemande (et américaine) et néglige depuis bien trop longtemps ses partenaires latins avec lesquels elle devrait pourtant s’entendre, que ce soit sur la Méditerranée, le Maghreb et au-delà l’Afrique. L’Italie quant à elle fait face à beaucoup d’impensés, sur son histoire, son rôle européen ou sa démographie et tend à reporter sur autrui des maux qui lui sont propres. Cependant, les deux sœurs latines ont tout pour s’entendre et auraient un grand avantage à construire ensemble. La proximité culturelle est grande et les intérêts géopolitiques très proches. Reprenons-nous !

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Vénézuéla : Crise d’efficacité (LV 111)

La crise au Vénézuéla est ambiguë : N. Maduro ne convainc pas à cause de la débâcle économique du pays, mais voir D. Trump et J. Bolton comme les garants de la démocratie laisse circonspect. C’est que le Vénézuéla connaît une double crise d’efficacité. Ce fut une inefficacité sociale autrefois (qui conduisit H. Chavez au pouvoir), c’est une inefficacité économique aujourd’hui. Aussi faut-il se garder des positions trop tranchées des uns et des autres.

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La Vigie n° 104 : Incertain Maghreb | Stratégie autre | Lorgnette : Brésil en colère

Lettre La Vigie n°104- 7 novembre 2018. Nouvelle procédure !

La Vigie fait évoluer la procédure de lecture ; autrement dit, vous pouvez désormais :

  • lire directement à l’écran les articles (pour peu que vous en ayez acquis les droits, soit par achat unitaire à 2,5 €, soit par abonnement : découverte à 17€, annuel à 70 €, organisations à 300 €)
  • ou lire en pdf comme avant (si vous êtes abonnés)

Pour cela, les abonnés n’ont comme d’habitude qu’à saisir leur login et mot de passe (enregistrez les sur votre ordinateur, que ce soit plus pratique pour vous) et lire l’un puis l’autre à l’écran, ou avoir l’option de lire le numéro en pdf (aller dans la page archive pour le télécharger). Les nouveaux lecteurs peuvent quant à eux s’abonner ou acheter l’article à l’unité.

Ce billet de présentation vous donne les résumés (avec lien vers les articles proprement dits) et, nouveauté, la lecture libre de la lorgnette ! Nous espérons que ces nouvelles facilités aideront votre confort de lecture.

Incertain Maghreb

Le Maghreb fait partie de notre voisinage immédiat et constitue le pont entre l’Europe et l’Afrique. Il est au cœur de nos intérêts. Pourtant, les cinq pays du Maghreb, pour des raisons différentes, paraissent plus ou moins à bout de souffle entre aspirations internes et pressions externes. L’attentisme répond à l’effervescence mais annonce probablement des tumultes à venir, comme l’étude des cinq pays (Libye, Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie) l’illustre.

Lien vers Incertain Maghreb

Stratégie autre ?

Comment concevoir aujourd’hui une « stratégie autre » ? On peut partir des critères usuels de la stratégie répartis selon deux axes : l’articulation des fins, des voies et des moyens ; et celle des différents niveaux de stratégie (stratégie générale, stratégie militaire, stratégies de milieu). Or, les documents officiels (Livre Blanc, revue stratégique) évoquent assez peu les fins et beaucoup les voies et moyens. Comment identifier les fins sous-jacentes à la grande stratégie de la France ? cela permet-il dès lors d’identifier de nouvelles voies et donc, éventuellement, une adaptation des moyens ? Réfléchir aux alternatives permet de confirmer ou d’amender les stratégies existantes, dans l’effort constant de mise à jour qu’elles nécessitent.

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Lorgnette : Brésil en colère

La récente élection présidentielle brésilienne a suscité de multiples commentaires horrifiés lorsque le nouvel élu a été désigné. Dès avril 2018 (LV 92) nous avions signalé l’émergence de Jair Bolsonaro en le liant au climat d’insécurité qui prévaut au Brésil. Pour mémoire, le pays a dénombré 63.880 homicides en 2017, chiffre en augmentation constante. Le pays fait face à une « criminalité armée » qui met en cause les fondements mêmes de l’État. Un deuxième facteur de déstabilisation est la lassitude envers la corruption.

De ce point de vue, l’élection brésilienne rappelle à bien des égards le besoin de justice qui animait nombre de révoltes arabes (tous les partis islamistes ont mis le mot Justice dans leur titre). Au Brésil aussi, « le système » irrite. Notons enfin un aspect de lutte sociale, les classes moyennes (la base électorale de Bolsonaro) n’appréciant pas les décisions du PT en faveur des classes les plus pauvres. Malgré sa personnalité controversée, on ne peut ramener le président à un simple idéologue extrémiste car il a fait face à une demande qu’on ne peut ignorer. Pas sûr pourtant que ses réponses donnent vraiment satisfaction !

Dossier n° 9 : L’émergence en question

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Dossier stratégique n° 9, du  31 août 2018

Cette étude réunit quelques travaux publiés dans La Vigie au cours des deux dernières années. Les études de cas nous ont amené à nous interroger sur le concept d’émergence. Certes, il a perdu de sa nouveauté, n’est plus guère en vogue au point qu’on ne parle plus trop des émergents. Cela ne signifie pas que cette réalité a disparu. Peut-être surtout s’est-elle modifiée. Ce qui était les BRICS, à l’origine un simple regroupement typologique proposé par un analyste de Goldman Sachs pour des investissements, a progressivement pris une tournure plus politique. Il n’y a certes pas d’homogénéité entre ces cinq pays, que ce soit dans l’ordre social, économique ou politique. À tout le moins relève-t-on une altérité commune, une volonté de se démarquer d’un modèle occidental, même si cet adjectif n’a plus grand sens aujourd’hui. Ainsi, après avoir passé en revue ces différents pays, nous vous proposons un écrit inédit sur cette notion d’émergence.

 

Bonne lecture, JDOK

Sommaire :

  1. Brésil, un nouveau submergent                  p. 2
  2. Homicides au Brésil                                      p. 4
  3. Limites russes                                                 p. 5
  4. III. Profil indien                                             p. 8
  5. L’Afrique arc-en-ciel                                     p. 11
  6. Un point sur la Chine                                    p. 14
  7. Pour finir, l’émergence ?                              p. 17

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La Vigie 99 bis – 10 août 2018 (gratuit) : Retour sur le premier semestre 2018. Lorgnette : Lancer de drones

Ce numéro vous propose le sommaire des articles publiés dans la Vigie, que ce soit dans la lettre bimensuelle ou sur le site en libre lecture. Outre un article de présentation et le sommaire proprement dit, une lorgnette vous est proposée.

Source

Ce numéro est d’accès gratuit.

Le prochain numéro (le 100 !) sera publié le 5 septembre. D’ici là, quelques articles seront proposés sur le site.

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La Vigie n° 95 (gratuit) – 23 mai 2018 : Trump, l’Iran et l’impuissance européenne – L’impossible régulation – Vu de la Lorgnette : Populisme irakien

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Lettre n° 95,  La Vigie du  23 mai 2018

 

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Trump, l’Iran, l’Europe

La décision de Donald Trump de se retirer de l’accord nucléaire iranien n’a surpris que les crédules. Il confirme une promesse de campagne et met en œuvre sa politique de remise en cause de l’état du monde. Elle a bien sûr des conséquences au Moyen-Orient et sur l’ordre nucléaire. Elle a surtout des effets économiques très profonds qui affectent d’abord les Européens. Ceux-ci sont à l’heure de vérité, s’apercevant que l’État voyou n’est pas celui qu’ils croyaient. Réagiront-ils avec fermeté ou démontreront-ils, encore une fois, leur impuissance ?

 

L’impossible régulation

La régulation nucléaire stratégique a mis du temps à s’établir dans le monde bipolaire de la guerre froide. La dérégulation a commencé à la fin de celle-ci avec la multipolarité, les tolérances et les exceptions et les truquages. Elle s’amplifie avec le retrait américain de l’accord iranien qui menace la sortie de l’impasse coréenne, ignore la nécessaire valorisation de l’électronucléaire, renvoie des pays à rassurer vers une prolifération nucléaire militaire rampante. Le désarmement nucléaire n’est pas pour demain.

Lorgnette :  Populisme irakien

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