LV 239 : Le long chemin tunisien | Où est le front ? | Lorgnette : Mornes J.O.

Lettre de La Vigie du 3 avril 2024

 

Le long chemin tunisien

Après une décennie perdue, la Tunisie qui fut à la pointe des révoltes arabes s’en est remis à Kaïs Saïed. Populiste préparant sa réélection à la fin de l’année, personne ne sait s’il a un plan ou s’il s’enfermera dans des certitudes sans projet. La France a oublié la Tunisie. Ce silence doit être mis à profit pour retisser des liens.

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Où est le front ?

Curieusement, nos dirigeants nous expliquent que nos armées sont engagées sur le « flanc est ». Mais alors, si la zone entre le Cap Nord et le Caucase est le flanc, où est passé le front? Que cache ce non-sens géographique, tactique et doctrinal ? Par conséquent, ayons le courage de regarder le front en face.

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Lorgnette : Mornes J.O.

Paris accueillera les Jeux Olympiques cet été et force est de constater que l’enchantement n’est pas au rendez-vous. Les plus anciens se souviennent de la bonne humeur et de la fierté qui entouraient les JO d’Albertville, en 1992. Rien de cela cette année. D’une part, la situation géopolitique ne rend pas l’atmosphère très optimiste et chacun pressent que les Jeux peuvent être l’occasion de graves perturbations, qu’il s’agisse de cyberattaques ou d’attentats.

Ensuite, la magie olympique a disparu et cette grande machine médiatique produit beaucoup de bruit mais pas forcément du rêve. L’amateurisme s’est tellement évanoui, la machine à fric est tant visible que personne ne croit vraiment au spectacle. Les tarifs annoncés sont fous, dans les stades comme dans les hôtels.

Enfin, les perturbations de la vie quotidienne sont déjà présentes et s’accélèrent. Les grands travaux de transport ne seront pas terminés et les autorités municipales, régionales voire nationales s’ingénient à décider des absurdités, encourageant les Parisiens et les Français à fuir la zone.

Avec une telle communication répulsive, comment voulez-vous que la fête commence ? Des JO à fuir ?

JOVPN

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Crédit photo : Gwenaël Piaser on VisualHunt.com

 

 

Rendez-nous le Lieutenant X ! (JPh Immarigeon)

Au temps de ma jeunesse, les garçons qui lisaient dans la Bibliothèque Verte ce mystérieux Lieutenant X qu’on ne savait pas être l’identité de plume de Vladimir Volkoff, s’identifiaient à Langelot Agent Secret dont ils découpaient la carte en page de garde pour la plastifier.

Ils savaient qu’il y avait des Russes qui nous espionnaient et diffusaient de fausses informations, tentaient de retourner nos savants atomistes, venaient renifler nos bases de fusées et pêcher à la sortie de l’Ile Longue. Ma génération avait également compris que nos exportateurs trouvaient souvent de jeunes et accortes blondes en rentrant dans leur chambre d’hôtel moscovite truffée de micros et de caméras, qu’il y avait dans les hautes sphères de l’Etat des manipulations, des contre-manipulations et des manipulateurs manipulés, et qu’il ne fallait pas compter sur nos alliés américains qui n’étaient pas en reste, comme s’ils cherchaient à nous ôter la peine d’avoir à trouver des adversaires. La France ne s’en sentait pas pour autant en état de péril imminent et Langelot, notre blond héros gaullien, compensait la relative faiblesse de ses moyens par l’intuition, la manœuvre et la prise de contact et de risque, sans avoir à envahir l’URSS ni nucléariser le Kremlin.

En revanche, la présence de l’autre côté du Rideau de fer de dizaines de divisions motorisées soviétiques était autrement problématique. Ceux qui comme moi l’ont franchi à cette époque à un de ses points de passage, savent ce que c’était que de rouler entre deux rangées de T-62 stationnés sur les bas-côtés à moins de quatre heures d’autoroute de Strasbourg. Le vrai danger était là.

Mais aujourd’hui que les mêmes T-62 à peine modernisés progressent péniblement de demi-pâté de maisons en demi-pâté de maisons à 2 500 km du Pont de Kehl, la moindre intrusion dans le cyber devient une invasion, les manipulations d’informations mettent en danger la liberté de la presse et l’authenticité des scrutins, chaque jolie Slave est suspectée d’émarger au FSB et lorsque des avions russes s’aventurent au large de Saint-Pétersbourg où se trouvent nos Rafale, c’est tout juste s’ils n’ont pas été aperçus en bout de piste à Roissy. A croire qu’on n’est plus capable, au Quai d’Orsay ou à Balard, de résoudre un problème d’arithmétique niveau CM2 : à raison de 50 kilomètres en deux ans, combien de siècles faudra-t-il aux chars russes pour atteindre le bac de l’île de Sein ?

De quoi nos dirigeants ont-ils si peur – car c’est une peur panique qui les saisit depuis le début de l’année ? Il n’y a aucune menace directe contre la France, alors pourquoi monter dans les tours ? Subvertis par le wokisme, cette idéologie de pâquerettes recluses dans les campus américains où est poussé à son acmé le rejet des différences, des opinions et surtout des débats contradictoires, ils semblent incapables de discuter avec la Russie et de formuler les intérêts stratégiques de la France qui ne sont ni ceux de l’Ukraine, ni ceux de la Finlande, ni ceux de l’OTAN.

Contrairement à ce que d’aucuns prétendent, cette aphasie n’est pas le fruit d’une obstination idéologique ou la soumission à un suzerain américain qui lui-même est en train de tourner casaque, mais un bornage intellectuel et la peur d’avoir à réviser des hypothèses qui sont devenues des certitudes non falsifiables au sens où l’entendait Karl Popper. Auraient-ils en outre compris Clausewitz à l’envers, lorsqu’il écrit que la guerre est la continuation de la politique mais certainement pas son inéluctable aboutissement ? L’ont-ils même lu, alors que côté russe on ne cesse, depuis bien avant l’invasion de l’Ukraine, de faire encore et toujours de la politique ? Leur soliloque trahit leur immaturité là où les aventures de Langelot donnaient les outils pour comprendre le monde.

« Seul un esprit éduqué peut comprendre une pensée différente de la sienne sans avoir à l’accepter », écrivait Aristote. C’est donc qu’à Sciences Po ou chez Mac Kinsey, on n’a plus ni esprit éduqué ni les bonnes lectures. J’ai commencé à reconstituer ma collection chez les bouquinistes du Quartier Latin et des quais de Seine ; si la guerre froide y était en toile de fond, il n’y eut pas de Langelot en Russie et c’est dommage, certains en auraient vraiment besoin aujourd’hui. Reviens, Vladimir Volkoff, ils sont devenus fous !

Jean-Philippe Immarigeon

LV 224 : Afrique : changement de cycle | IA et cyberagressions (1/2) | Lorgnette : rentrée catastrophe

Lettre de La Vigie du 6 septembre 2023

Afrique : changement de cycle

La succession de coups d’État en Afrique de l’Ouest et Centrale manifeste un changement de cycle qui dépasse la perte d’influence française, due à beaucoup de maladresses et d’aveuglement. Il est temps de revenir à la méthode stratégique.

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IA et cyberagressions (1/2)

Le lien entre l’intelligence artificielle et les cyberattaques n’a curieusement pas été suffisamment exploré. Dans une série de deux articles, nous analyserons comment les deux se nourrissent mutuellement, que ce soit pour la défense ou pour l’attaque, quelles missions et quels procédés peuvent être mis en œuvre. Dans cette première partie, nous retraçons les grandes étapes de l’évolution de la cyberconflictualité depuis la révolution copernicienne de l’attaque contre l’Estonie en 2017.

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Lorgnette : Rentrée catastrophe

La rentrée est là, avec son lot habituel de stress, qui servira de cache-nez pour toutes sortes de retards et autres problèmes.

Lorsqu’on consulte les nouvelles, on est frappé qu’elles soient toujours mauvaises : tout va mal. Comme déjà noté l’année dernière (LV 203), la catastrophe semble être totale et les crises infinies : l’Ukraine ne gagne pas la guerre, les pays africains font des putschs à répétition, l’inflation continue, les prix à la pompe sont toujours aussi hauts, les fournitures scolaires sont trop chères, les restos du cœur reçoivent moins de dons mais doivent aider bien plus de personnes à mesure que la population sombre dans la précarité, l’insécurité gagne nos villes, les flots de réfugiés et d’immigrés augmentent, les citoyens n’ont plus confiance dans le gouvernement, il n’y a pas assez d’enseignants, le climat se dérègle, il n’a jamais fait aussi chaud, il n’a jamais fait aussi sec, il y a des incendies, des espèces invasives détruisent la biodiversité etc.

Nous devrions nous interroger sur cette mode de transformer les nouvelles en « mauvaises nouvelles » : le climat change, il devient effectivement délétère. À quoi sert l’alarmisme, le défaitisme et le déclinisme ?

Respirons et transformons l’avenir !

JOCVP

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L’Europe est-elle en guerre ? Soyons sérieux Monsieur ! (R. Leray)

Correspondant de longtemps de La Vigie, notre ami René Leray nous envoie ce texte de Bruxelles… Merci à lui. LV

Source

Certes l’ennemi invisible, sournois, cruel est bien là :

Parti des steppes de l’Orient Il frappe et tue, partout sur notre continent de paix et prospérité

 Tous les jours du Nord au Sud

Comme jadis Attila et ses chevaux de feu…

Mais à ce jour, vous serez forcément d’accord avec moi, plus au Sud qu’au Nord

Là où l’on sait compter Monsieur…

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Hommage à Pierre Lacoste

Ce matin aux Invalides on célébrait la mémoire de Pierre Lacoste, cet amiral hors du commun qui s’est éteint le 13 janvier à la veille de ses 96 ans. Cet homme affable et souriant, ce patriote passionné, ce chef écouté et ce chercheur engagé au service de la sécurité de son pays fut pour les stratégistes un ancien accueillant, un conseiller attentif et un guide à l’écoute.

A La Vigie, on l’a bien connu et fréquenté assidument. Comme Pierre Hassner (LV 96), cet autre géant de la géostratégie, disparu en mai 2018, il fut pour ses fondateurs un interlocuteur bienveillant et un doyen encourageant. Tous deux savaient questionner, écouter, orienter pour stimuler les penseurs naissants, tous deux montraient une grande curiosité intellectuelle et faisaient le plus grand cas de l’expérience militaire et de la dynamique opérationnelle. Nous leur devrons beaucoup ; nous avons été heureux d’être stimulés par leurs réflexions et leurs convictions, d’être encouragés à persévérer dans le défrichage de la voie du stratégiste et poussés dans nos retranchements de chercheur militaire. Nous en sommes orphelins.

De Pierre Lacoste à la trajectoire si révélatrice des aléas stratégiques du siècle, on retiendra le patriotisme sans faille, la distance avec la politique, la curiosité en constant éveil, l’aptitude aux sciences et techniques et l’agilité intellectuelle. Mais on n’oubliera pas qu’il fut un combattant dès son entrée dans la marine et un homme d’action qui navigua inlassablement (avec un parcours naval au plus haut niveau : 4 commandements à la mer, l’ESGN, l’Escadre de la Méditerranée). On sera marqué par son parcours d’excellence dans ce qu’on appelle aujourd’hui l’interarmées (le CPE, le CHEM) qui le fit distinguer pour les plus hauts postes politico-militaires (Brienne, Matignon) y compris à la tête des services d’action extérieure (DGSE). Il y assuma bien seul sa part de la raison d’État lors de l’affaire Rainbow Warrior. Sa force d’âme bien connue de ses proches et de ses équipages sera son bouclier et fera de lui un « Seigneur ».

Après cet engagement sans faille et sans repos sous l’uniforme, Pierre Lacoste va commencer une nouvelle vie plus académique où va exceller sa passion d’explorer, d’exposer, de débattre et de convaincre. Va se révéler sa nature profonde de stratégiste, au contact des réalités de la défense dans un monde qui change, moins conceptuel sans doute que les généraux de l’Apocalypse qu’il a côtoyés (Ailleret, Beaufre, Poirier, Gallois…), plus pragmatique et opérationnel comme son goût de l’action l’y porte. Ce sera la FEDN (1986), le séminaire de renseignement de Marne la Vallée, puis le CIDAN (1999). Infatigable, Pierre Lacoste va ouvrir la voie académique au Renseignement, à la guerre économique, à l’étude de la désinformation, des mafias et à l’analyse stratégique. A la RDN, comme à l’Académie de Marine qu’il a fréquentée assidument, on a pu suivre ses divers plaidoyers, notamment pour une ambition maritime de la France et pour sa relance stratégique.

De tout temps, à son contact, on aura perçu l’homme privé, généreux et humaniste, époux attentionné et père attentif, patriarche d’une grande famille, interlocuteur avisé et fidèle d’une multitude d’acteurs des différents cercles de pouvoir du monde qui le consultaient régulièrement. Cet homme très complet, aux talents multiples, à la bonne humeur inaltérable et au charisme rare, ce chef admiré et aimé, à l’autorité incontestée et à l’énergie indomptable a terminé sa belle mission patriotique d’officier soucieux de son pays et de l’avenir. Il laisse un sillage fécond et cette belle image de militaire ardent et d’honnête homme du XXe siècle.

JOCV

Lieutenant Chirac

Le décès de l’ancien président Chirac a suscité énormément d’hommages. Rappelons ici son temps sous les drapeaux lorsque, lieutenant pendant la guerre d’Algérie, il dirigeait une Section Administrative Spéciale dans le bled : il a toujours déclaré que cela l’avait profondément marqué – en bien. Aussi l’homme avait-il une sympathie non feinte envers la chose militaire : rappelons que c’est le dernier président à avoir été engagé opérationnellement sous les drapeaux et à avoir eu une expérience intime de l’armée.

Ses décisions ultérieures dans l’exercice de ses fonctions (reprise des essais nucléaires, suspension du service national, refus de la guerre en Irak) marqueront plus ou moins l’histoire. Elles ne sont pas le fait d’un homme qui a découvert les questions stratégiques et militaires au dernier moment, lorsqu’il parvenait au pouvoir. En cela, il reste un homme d’exception si on le compare à son prédécesseur ou ses successeurs. Les Romains avaient déjà compris que cette expérience est nécessaire aux fonctions supérieures de l’État.

Pour l’heure : Adieu, mon lieutenant.

Source photo

JDOK

Notre Dame (E. Desclèves)

Nous sommes heureux de publier ce petit texte d’E. Desclèves. Merci à lui pour ses mots justes. JDOK

Source

Notre-Dame : il est fascinant de constater à quel point cette expression – hier encore banale et comme laïcisée pour se fondre dans une sorte d’inventaire patrimonial aseptisé – a brutalement retrouvé son puissant sens possessif et sa personnalité spirituelle irréductible, au cours de cette nuit dramatique du 15 avril. Continue reading « Notre Dame (E. Desclèves) »

Pensée militaire : défaite tactique, défaite stratégique (Col. Moutarde)

A la suite de la polémique sur l’article du Col. Légrier, paru dans la RDN puis retiré de la publication, nous accueillons cette réaction du colonel Moutarde, un de nos correspondants. Merci à lui. JDOK

Ainsi donc, un militaire a non seulement pensé mais écrit et pire, publié ! Où va la France ? Elle est clairement menacée dans ses fondements stratégiques, dans la solidité de ses alliances, dans sa cohésion nationale, dans sa loyauté des corps constitués. L’affaire est grave mais heureusement, un esprit brillant et éclairé a veillé au grain et empêché les factieux, les félons, les traîtres, les vendus, les bachibouzouks de compromettre la défense de la France avec des idéaux ennemis et contraires aux valeurs les plus éternelles de l’hexagone.

Colonel Mustard Source

Rappelons les faits. Continue reading « Pensée militaire : défaite tactique, défaite stratégique (Col. Moutarde) »

La géographie, ça sert à apprendre la guerre (Judde de Larivière)

La Vigie est très heureuse d’accueillir les propos d’un géographe qui nous donne un plaidoyer pour sa discipline, absolument nécessaire pour comprendre le monde et la stratégie, et encore la géopolitique qui en est la continuation. Malheureusement, poursuivant en cela les regrets d’Yves Lacoste en son temps (hommage lui est rendu au travers du titre de l’article), elle reste encore négligée dans les enseignements supérieurs initiaux ou de milieu de carrière. Ce n’est pas seulement dommage : c’est une erreur. Merci à B. Judde de Larivière de nous le rappeler. JDOK

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La défense intérieure passe par une connaissance de la terre et des hommes. (Brève apologie des sciences sociales)

Avant de faire réfléchir à la défense intérieure de la France, je voudrais rappeler le parcours d’un officier non-conformiste (termes utilisés par la bio officielle, sur la page de la Fondation Charles de Gaulle) entre les Première et Seconde guerres mondiales. De retour de captivité en Allemagne, il y a bientôt un siècle, le capitaine de Gaulle s’apprête à partir en Pologne. Comme conseiller militaire, il s’insère dans l’état-major d’un groupe d’armée, en marge de la guerre civile qui déchire l’ex-empire russe. Au bout de deux ans, il revient donner des cours d’histoire à Saint-Cyr, puis réussit le concours de l’École de Guerre (1922). Se succèdent ensuite les mois passés à Mayence, le Conseil Supérieur de la Guerre présidé par le maréchal Pétain (lui même ancien professeur à l’École de Guerre), la préparation des cours, la rédaction d’articles et de livres sur la Défense nationale. Le retour en unité (Trèves, Metz) n’empêche jamais par la suite l’officier de réfléchir à la stratégie française : au Levant ou en métropole. Continue reading « La géographie, ça sert à apprendre la guerre (Judde de Larivière) »

Valeur stratégique du français militaire

Le président vient de prononcer un discours sur la francophonie : est-ce le cas aussi dans la langue militaire ? Ce ptit article pour évoquer ce que La Vigie en pense… JDOK

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Comme beaucoup je m’interroge sur le fait que la valorisation de l’excellence française passe désormais systématiquement par la langue anglaise ; le lancement récent de l’opération Choose France pour annoncer que France is back, au-delà de l’effet mondain, me semble signifier un manque de confiance dans la France et dans la valeur universelle de sa langue. (lire la suite : cliquez ci-dessous)

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