Ce billet reprend une enfilade publiée par Olivier Kempf sur Twitter le 3 avril 2025. Il s’agit du cinquième billet hebdomadaire analysant le déroulement des opérations.
Continue reading « Point de situation Ukraine, aspects militaire, n°5 »
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Lettre de La Vigie du 16 mars 2022
L’Ukraine est le révélateur du sommeil stratégique du monde euratlantique voyant apparaître subitement une menace à ses portes. Externalisation de la défense, primauté des facteurs économiques, prévalence de l’intérêt national : autant de raisons de cette abstention. L’UE a-t-elle encore du cœur à la stratégie alors qu’elle l’a plongée dans une profonde léthargie pendant des années ?
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Le conflit armé en Ukraine connaît sa troisième semaine de combats. Le stratégiste l’observe sous de multiples angles : celui de la stratégie militaire, tout d’abord, avec ici aussi plusieurs centres d’intérêt : déroulé des opérations sur le terrain, aspects de guerre informationnelle, sort des populations ou des infrastructures vitales. Il élargit également son regard à d’autres aspects, diplomatiques ou géopolitiques, qu’ils touchent la Russie, l’Europe, l’Amérique ou le reste du monde
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Les sanctions économiques suscitent déjà des réactions en chaîne que nous ne mesurons pas bien encore. Elles interviennent dans un contexte économique qui était déjà convalescent à la suite de la pandémie dont nous ne nous étions pas encore parfaitement relevés. Or, les sanctions contre la Russie nous frappent par contrecoup ainsi que de nombreux pays à travers le monde.
Au premier chef, le marché des hydrocarbures (pétrole et gaz) est durablement touché. Aucun fournisseur ne peut remplacer la Russie à court ou moyen terme, contrairement à ce que certains espèrent. Les décisions prises en faveur de l’électricité et en défaveur du nucléaire constituent ici un obstacle évident. À cette hausse des coûts s’ajoute une baisse de l’euro qui aggrave l’inflation.
En matière de céréales (blé, maïs, tournesol, engrais azotés) la situation est encore plus inquiétante puisque les sanctions touchent la Russie tandis que l’Ukraine ne peut plus exporter (et ne pourra bientôt plus semer). De nombreux pays d’Afrique ou d’Asie devraient connaître une violente tourmente alimentaire, sans parler de nos éleveurs. Il n’y a pas que la Russie qui va subir le contrecoup des sanctions.
JOCVP
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Crédit photo :snamess on VisualHunt.com
Le conflit armé en Ukraine connaît sa troisième semaine de combats. Le stratégiste l’observe sous de multiples angles : celui de la stratégie militaire, tout d’abord, avec ici aussi plusieurs centrés d’intérêt : déroulé des opérations sur le terrain, aspects de guerre informationnelle, sort des populations ou des infrastructures vitales. Il élargit également son regard à d’autres aspects, diplomatiques ou géopolitiques, qu’ils touchent la Russie, l’Europe, l’Amérique ou le reste du monde
Lettre de La Vigie du 2 mars 2022
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L’Europe n’a pas défini sa frontière orientale faute d’avoir entrepris sa réunification à la fin de l’ère soviétique. Peu à peu la Russie nouvelle a été mise au ban de l’Europe et l’enjeu ukrainien est devenu la cause du récent coup de force de Moscou pour démilitariser Kiev. De son côté la Turquie kémaliste tournée vers l’Europe a laissé la place à une Turquie frériste, déployée tous azimuts aux marches de l’Europe, de l’Asie de l’Ouest et en Afrique. Turquie et Russie sont des compétiteurs d’une Union européenne qui ne sait plus penser son Est, qui est aussi l’Est de l’Ouest.
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La guerre entre la Russie et l’Ukraine suscite toute les attentions. Il convient de revenir brièvement sur ses causes, lointaines ou proches, sur les facteurs ayant conduit personnellement V. Poutine à décider de l’agression, aux buts dans la guerre et aux buts possibles de guerre, enfin aux réactions mondiales, tant de l’Alliance atlantique que des pays tiers ou surtout de la Chine.
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Cette crise a bien évidemment une dimension nucléaire. En effet, l’agression russe de l’Ukraine est une guerre conventionnelle menée dans un cadre dissymétrique (l’Ukraine ne peut gagner sur le terrain). Elle change des conflits asymétriques que nous connaissions depuis deux décennies qui opéraient sous le seuil d’une certaine intensité. Dans le cas présent, ce seuil a été franchi. Mais il n’agit pas seulement dans les domaines terrestres, aériens et maritimes : les autres domaines des opérations multi-milieux et multi-champs (M2MC) sont également ouverts : spatial, cyber, électromagnétique, cognitif…
Ce faisant, ce conflit pose la question d’un autre seuil, celui qui le surplombe et le sépare du domaine nucléaire. En effet, l’agression physique sollicite la mécanique de l’escalade. C’est pourquoi V. Poutine a posé rapidement cette limite en menaçant de représailles toute tentative de contrer militairement son offensive. Notre ministre des Affaires étrangères a répondu que l’Alliance était aussi une alliance nucléaire. Il s’agit-là du rappel de la rhétorique qui définit la grammaire de la dissuasion. C’est un autre signe du retour à une nouvelle Guerre froide en Europe.
JOCVP
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Crédit photo :Ministère de la défense d’Ukraine
La guerre entre la Russie et l’Ukraine suscite toute les attentions. Il convient de revenir brièvement sur ses causes, lointaines ou proches, sur les facteurs ayant conduit personnellement V. Poutine à décider de l’agression, aux buts dans la guerre et aux buts possibles de guerre, enfin aux réactions mondiales, tant de l’Alliance atlantique que des pays tiers ou surtout de la Chine.
A l’occasion de l’affaire ukrainienne, nous nous sommes plongés dans nos archives. Voici ce que nous écrivions il y a 8 ans, dans un de nos premier numéros, la Vigie n° 9, en date du 4 février 2015 (ici). Hormis les quelques détails du moment, l’analyse n’a pas pris une ride. Bonne lecture (ci-dessous) . LV
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Lundi soir, Vladimir Poutine a reconnu les deux républiques séparatistes du Donbass. Cela marque un tournant dans la crise diplomatique qui se joue depuis six semaines.
Olivier Kempf a répondu aux questions de France 24, mardi 22 février. Vous pouvez le visionner en cliquant sur ce lien.
JOCVP
Matthieu Boulègue, un de nos partenaires experts, actuellement chercheur à Chatham House, nous adresse ce billet sur une nouvelle discrète à propos de l’Ukraine : celle de la fourniture d’armes défensives par les Etats-Unis. S’agit-il d’un effet de la nouvelle diplomatie trumpienne ou du résultat d’une politique de plus longue haleine ? Nous le remercions pour ces éléments de réponse. JDOK.
La fourniture d’armes létales américaines à l’Ukraine n’a insidieusement rien à voir avec l’Ukraine elle-même…En effet, la fourniture d’armes est le prix du compromis entre les lobbies de la défense, dont la tête de pont est John McCain (R-AZ), et le leadership American sous les présidences d’Obama puis de Trump.
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