LV 129 (Gratuit) : L’Europe et le Nord | Morte OTAN | Lorgnette : social et géopolitique

Lettre de La Vigie du 13 novembre 2019

L’Europe et le Nord

Les marches du Nord de l’Europe constituent un espace mal connu de la France et pourtant essentiel pour l’équilibre européen. Nous analysons le tiraillement des pays nordiques entre Washington et Moscou alors qu’ils tentent de maintenir un ancrage européen. Cette zone présente un intérêt pour la France dans l’élaboration de sa stratégie arctique et vis-à-vis de la Russie mais aussi et surtout dans le cadre de sa stratégie européenne.

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Morte OTAN

L’entretien du président Macron à The Economist a le mérite de dire tout haut ce qui se murmurait dans des cercles restreints : au moins, le prochain sommet de l’Alliance à Londres, le mois prochain, sera intéressant. Ces propos sont réfléchis et ne constituent pas simplement une petite phrase : ils sont le résultat d’un diagnostic réfléchi sur le lien transatlantique et la raison d’être de l’Europe. On peut reprocher à E. Macron une arrogance bien française : mais telle est peut-être encore l’exception française, celle de dire des choses nécessaires même si elles paraissent désagréables.

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Lorgnette : Social et géopolitique

Quel est le point commun entre WhatsApp et un ticket de métro ? Pas grand-chose : le projet d’une taxe sur le premier a déclenché le plus grand mouvement de protestation au Liban depuis des années ; l’augmentation du second a eu le même résultat au Chili. Nous avons beaucoup parlé des révoltes (Algérie, LV 112 et DS 11 ; Soudan : LV 115 et 123) ou mouvements sociaux (Brésil LV 104 ; Gilets jaunes : LV 106 et 109). Partout, des manifestations mobilisent des foules qui n’ont plus confiance en leurs gouvernements : outre les exemples cités, évoquons le cas de Hong-Kong, de l’Irak, de la Guinée, de l’Equateur ou de la Catalogne.

Les raisons en sont multiples : lutte anti-corruption ou rejet d’un système oppressant, elles ont en commun une volonté d’écoute et la recherche du bien commun, que les élites en place sont accusées de ne pas vouloir (ou pouvoir) développer.

Constatons une mondialisation des manifestations, pour des motifs divers mais avec des mobilisations qui ne se tarissent pas et que le temps ou la répression réussissent difficilement à éteindre. C’est un facteur nouveau qu’on ne saurait négliger.

JOCV

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Source photo : NATO on VisualHunt / CC BY-NC-ND

L’Europe et le Nord (LV 129)

Les marches du Nord de l’Europe constituent un espace mal connu de la France et pourtant essentiel pour l’équilibre européen. Nous analysons le tiraillement des pays nordiques entre Washington et Moscou alors qu’ils tentent de maintenir un ancrage européen. Cette zone présente un intérêt pour la France dans l’élaboration de sa stratégie arctique et vis-à-vis de la Russie mais aussi et surtout dans le cadre de sa stratégie européenne.

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L’Industrie de défense italienne entre coopération transatlantique et défense européenne (A. Gauthier)

Nous sommes heureux d’accueillir ce texte d’un jeune étudiant en Master 2 à Science Po Aix, Axel Gauthier, qui s’est spécialisé sur les questions italiennes. IL nous donne ici un tableau précis de l’industrie de défense italienne. LV

L’Industrie de défense italienne entre coopération transatlantique et défense européenne. Un double pari risqué.

Source

La politique industrielle de l’Italie en matière de défense est profondément enracinée dans son établissement institutionnel, militaire et industriel ; et le changement inattendu de gouvernement qui s’est produit en septembre 2019 est aussi susceptible de l’influencer dans ses choix.

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LV 128 : Pourquoi L’Indo-Pacifique ? – Vers le calme au Moyen-Orient – Lorgnette : L’inéluctable Brexit

Lettre de La Vigie du  30 octobre 2019

Pourquoi l’Indo-Pacifique ?

En dix ans, le vocable Indo-Pacifique (IP) a quasiment supplanté celui d’Asie-Pacifique. Quelles sont les raisons de ce changement du cadre géographique des politiques étrangères des principaux acteurs ? Centre de gravité démographique et économique de la planète, l’IP deviendra t-il le prochain enjeu de l’affrontement entre Pékin et Washington ou l’espace de coopération, de liberté et de développement dont le plus grand nombre pourra bénéficier ? Pour éviter la marginalisation, la France et l’Europe se doivent de développer une vison globale et cohérente de l’IP assortie de projets  qui répondrons concrètement aux attentes des différentes sous régions.

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Vers le calme au Moyen Orient

Le Moyen-Orient a longtemps été polarisé autour de la question palestinienne, puis de la question djihadiste. Désormais, nous sommes dans une nouvelle phase, initiée dès avant l’arrivée de D. Trump au pouvoir. Que ce soit en Turquie, en Syrie et même en Arabie Séoudite, les politiques évoluent et l’on peut imaginer une région moins conflictuelle que ces dernières années.

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La Lorgnette : L’inéluctable Brexit

Bien peu sont ceux capables de suivre les détours de la politique euro-britannique autour du Brexit. Constatons cependant plusieurs choses. 1/ La stratégie européenne de bloquer à tout prix le Brexit a échoué. Notons que l’UE a en effet été en partie responsable du blocage. Jusqu’à peu, il n’y avait rien à négocier. Mais finalement, l’UE a négocié. 2/ Boris Johnson a remporté son pari, contredisant toutes les spéculations. Beaucoup s’attendaient à ce qu’il ne cherche qu’un no-deal, or il a réussi à négocier, rapidement et habilement, un accord certes imparfait, ce qui est la marque de tous les accords. 3/ Le Parlement britannique a joué un rôle déplaisant, entre blocage persistant et refus de la dissolution : en effet, une autre des réformes de D. Cameron fut d’introduire un seuil à la dissolution, ce qui bloque le système. 4/ L’ultime blocage mis en œuvre contre BoJo est destiné à le contrer lui, non l’accord, ce qui pourrait conduire à un no-deal qu’on cherchait précisément à éviter.

L’absurdité est bien un trait britannique.

Mais cela ne devrait pas entraver un Brexit désormais inéluctable. Il restera alors à apprécier le résultat, dans cinq ans ou plus.

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Source photo : Fotoblend – Willfried Wende • Pegnitz/Deutschland •

LV 127 : L’incroyable Mr Trump | L’Europe, un continent ? | Lorgnette : Face à face

Lettre de La Vigie du  15 octobre 2019

L’incroyable Mr Trump

la scène politique américaine est secouée, depuis plusieurs semaines par des affaires trouvant leur origine dans la politique étrangère du pays : ici « l’affaire ukrainienne », là l’offensive turque dans le nord de la Syrie. A chaque fois, une initiative du président Trump qui suscite le tumulte à l’intérieur : une procédure de destitution est ainsi lancée tandis que le parti Républicain s’émeut fortement de la trahison envers les Kurdes. Nul ne sait encore s’il s’agit d’un tournant mais ces événements manifestent la profonde méfiance que suscitent désormais des États-Unis, écartelés entre leur intérêts et leurs valeurs.

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L’Europe, un continent ?

A l’heure où l’avenir des institutions européennes est plus incertain que jamais avec la crise lancinante du Brexit, nous nous interrogeons sur ce qui définit la singularité géopolitique de l’Europe. L’Europe n’est pas fruit du hasard, elle est déterminée par des constantes et la France est représentative de ce Continent qui transcende les soubresauts de l’actualité.

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La Lorgnette :

La face devient un objet géopolitique. En effet, nombre de débats contemporains posent la question de la visibilité de la face. En premier lieu, voici la question du voile islamique et notamment du voile cachant le visage, la burka. Dans une société ouverte, peut-on cacher sa face dans la rue ? Non, répondent les dirigeants de Hong-Kong qui font face à des manifestations massives où les opposants au gouvernement pro-Chinois, se voilent la face au nom de leur lutte démocratique : se cacher le visage peut donc être ici marque d’oppression, là de liberté ?

La question est d’autant plus difficile qu’au-delà de cette question de l’ordre public se cache une autre question : celle de la maîtrise par les gouvernements de la vie sociale des citoyens. C’est au fond le débat que pose M. Cédric O, secrétaire d’Etat au numérique, quand il dit que les industriels doivent expérimenter la reconnaissance faciale et qu’en même temps, il faut des garde-fous.

Une fois encore, la technologie paraît en avance sur la loi et l’on observe, là-bas en Chine, les abus des libertés publiques qu’elle pourrait permettre.

La face est un sujet de liberté.

JOCV

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Photo : Pixabay photo de Kalhh / 4012 photos/ Pixabay

 

L’Europe, un continent ? (LV 127)

A l’heure où l’avenir des institutions européennes est plus incertain que jamais avec la crise lancinante du Brexit, nous nous interrogeons sur ce qui définit la singularité géopolitique de l’Europe. L’Europe n’est pas fruit du hasard, elle est déterminée par des constantes et la France est représentative de ce Continent qui transcende les soubresauts de l’actualité.

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Sauvons les huitres (Le Cadet n° 63)

Au lendemain de la bataille de Znaïm, l’Empereur se permit cette saillie demeurée célèbre : « Marmont, vous manœuvrez comme une huitre ! ». Aujourd’hui, il dirait « comme un Boris ». Car l’histoire réservera une place de choix à Cameron initiant par confort politique un référendum sur une question tirée aux dés, mais surtout à Johnson se prenant pour Cromwell et percutant de plein fouet le mur de Westminster sous les encouragements du visionnaire Trump : « Boris est un ami, il sait comment gagner. Ne vous inquiétez pas, ça va aller ». Boris vaincra parce qu’il est le plus fort. Que cette leçon d’inintelligence tactique permette au moins de réhabiliter les huitres : nous daubons sur Gamelin racrapoté en cinq jours, nos enfants rigoleront de Johnson scalpé en trois.

Comment ce petit caudillo a-t-il pu espérer un instant venir à bout de ce qu’il a fallu plusieurs siècles à ériger, le régime parlementaire, au prix de quelques bastilles et têtes couronnées ? Forcer la signature d’une très vieille dame à qui les compétitions de coucheries de ses petites brus prennent la tête, et ressusciter une prérogative monarchique dont on nous dit qu’elle est parfaitement constitutionnelle (mais la seconde dissolution de la Chambre par Charles X l’était tout autant), passe encore. Faire croire à tous les souveraino-populistes béats qu’on est le héraut du respect des urnes, alors qu’on n’a comme seul souci que de passer en force pour en remettre une couche de neo-thatchérisme et casser ce qui reste encore debout, est déjà plus culotté. Mais prendre les Communes pour un club de nigauds et aller jusqu’à faire honte aux huitres, voilà qui mérite de rester dans les annales. Tout a été fait de travers, jusqu’au calendrier qui laisse maintenant Johnson sans Parlement sur lequel s’appuyer, mais ligoté dans la malle au fond du lac. N’est pas Houdini qui veut !

On connait peu de rois, de généraux ou de ministres ayant aussi vite et aussi complètement, disons le mot en bon français, tout foiré. Si on voulait faire de la psychanalyse, on parlerait de pulsion d’autodestruction. Mettons plutôt ça sur le compte de la monstrueuse bêtise d’une génération de stratèges de bac à sable formés par des écoles de sciences politiques ineptes, dont il ne sort que des idéologues sans compétences et surtout sans savoir-faire, et qui se prennent pour Napoléon alors qu’ils ne savent même pas comment pointer un canon.

En souvenir de Jeanne, Montcalm et quelques amiraux, les larmes que je verse sur le Royaume Uni sont sans doute de crocodile. Mais pas seulement. Malraux disait que si la France est grande pour le monde, l’Angleterre n’est grande que pour elle-même. C’est injuste. Il y a quatre-vingts ans, les navires de la Royal Navy recevaient ce message : « Winston is back ! ». Les temps changent.

Le Cadet, n° 63

La Vigie n° 122 : Parias et États | Sous les seuils stratégiques | Lorgnette : au Kosovo

Lettre de La Vigie du 17 juillet 2019

Parias et États

La conflictualité actuelle résulte bien souvent de l’incapacité de la société internationale à permettre à des communautés de s’ériger en États viables et stables. La raison est à en rechercher dans la dislocation des systèmes d’empire qui laissent des peuples orphelins, dans la diversification peu cohérente du droit international et dans la mutation des acteurs internationaux. Pour réguler les tensions de la planète, il faut offrir à tous la perspective de l’État dont ils ont besoin.

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Sous les seuils stratégiques

La notion de seuil est bien connue des stratégistes depuis la mise au point de la dissuasion nucléaire. En dessous du seuil, nous vivrions sous le règne d’une guerre conventionnelle. Pourtant, dans le monde de l’après après-guerre froide, cette catégorie peine à expliquer tous les conflits que l’on a connus depuis trente ans et surtout, la conflictualité latente mais intense du monde contemporain. Il faut donc déterminer un nouveau seuil, bien en-dessous du seuil nucléaire : il permet de mieux comprendre les conflits du moment.

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Lorgnette : Au Kosovo

Il devait y avoir un sommet de Paris, début juillet, entre Serbie, Kosovo, Allemagne et France. Il fut annulé. Les diplomates espéraient arriver à la résolution d’un différend politique qui traîne depuis vingt ans : celui de la séparation du Kosovo de la Serbie. Il y eut un conflit, une opération de l’OTAN et depuis, les choses se sont calmées : l’heure est venue à la négociation.

On en connaît les principes, puisque Belgrade comme Pristina sont d’accord pour procéder à des échanges de territoire. Cette pratique ancestrale semble pourtant extrêmement compliquée à réaliser.

La première raison en est l’opinion publique, qu’elle soit serbe ou kosovienne. Pourtant, une préparation médiatique préalable devrait réussir à dépasser l’obstacle. Ensuite, les deux capitales ont adopté récemment des mesures de blocage qu’il faudra lever pour permettre la discussion : ultime posture de fermeté avant la négociation, ou raidissement durable ? À voir. Enfin, l’Allemagne n’est pas très favorable au principe d’échanges de territoires. C’est le plus gênant, car elle introduit là un principe d’intangibilité des frontières qui est pernicieux et contreproductif.

Laissons donc la place aux diplomates…

JDOK

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Crédit photo : Lippi la clôture on Visualhunt.com / CC BY-NC-ND

Belgique : combien de divisions ? (LV 120)

Le 26 mai dernier se tenaient en Belgique non seulement des élections européennes mais aussi des élections législatives. À force de parler de Bruxelles pour désigner l’Europe, on oublie qu’elle est la capitale d’un royaume indépendant depuis 1830. Or ces élections sont inquiétantes car elles confirment que le processus d’agonie du pays se poursuit, sans que personne n’y prenne garde. Voilà un autre symptôme de la grave épidémie politique européenne.

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La Vigie n° 119 : Innovation et Prospective | Armée européenne ? | Lorgnette : Changement d’ère au Japon

Lettre de La Vigie du 5 juin 2019

Innovation et prospective

Innovation et prospective sont deux méthodes pour appréhender le futur. Elles contribuent à la stratégie, de façon différente. Elles ne sont pas exclusivement technologiques, contrairement à une perception courante. Utiles, elles doivent aussi laisser la place à un changement d’approche de la pensée stratégique : une innovation, au fond.

Armée européenne ?

L’armée européenne intéresse de nouveau même si elle reste une conjecture bien à l’étroit entre Otan et UE. Malgré de multiples tentatives, elle ne pourra sans doute émerger que d’une réflexion approfondie sur l’espace géostratégique européen. Mais elle pourrait déjà s’amorcer par une coordination de voisinage sécuritaire local dans le cadre souple d’une garde européenne.

Lorgnette : nouvelle ère au Japon

Un calendrier constitue aussi une représentation du monde. Les musulmans datent leurs années de l’Hégire, les Japonais parlent en ères… Ainsi, le Japon vient de changer d’ère impériale à l’occasion de l‘avènement du nouvel empereur, Naruhito, qui succède à son père Akihito. Le pays du soleil levant passe donc de l’ère Heisei à l’ère Reiwa, que l’on peut traduire par « belle harmonie », qui se veut annonciatrice d’un nouveau printemps.

Pourtant, ce changement constitue toujours un défi, tant le Japon paraît immuable. Devenu le pont entre l’Extrême-Orient et l’Occident, ancré dans le camp occidental, rétrogradé en 3me puissance économique mondiale (montée de la Chine et 30 ans de conjoncture défavorable), le conservatisme dirigeant maintient la société japonaise très loin des standards occidentaux.

Paradoxalement, elle se retrouve à l’unisson de la nouvelle humeur internationale qui est indubitablement très attentive aux racines à préserver face à l’uniformisation de la mondialisation. Cette permanence va de pair avec la technologie de pointe et une certaine économie de marché. Une formule à observer car elle annonce peut-être le printemps.

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