Les Balkans, entre discordes politiques internes et enjeux géostratégiques (A. Seiti)

Arta Seiti, chercheuse en géopolitique, responsable du groupe d’études balkaniques (IPSE) et chargée de cours à l’Université catholique de Lille – Master 1 Relations internationales, est spécialiste des Balkans et nous propose ce texte sur une région européenne que nous ne regardons plus, alors qu’ils s’y passe des évolutions fort sensibles qui n’étonneront que es distraits : pas les lecteurs de La Vigie, à coup sûr ! JDOK.

Les Balkans produisent un état générateur de désordre interne et de tension notamment après les élections américaines, qu’il conviendrait d’analyser finement. Les enjeux qui se posent sont multiples et ont trait, en premier lieu, au marasme économique qui s’est emparé de cette région sur fond de crise aiguë financière européenne, crise structurelle des institutions européennes et de la zone euro. L’atonie économique de la zone euro affichée dans les crises grecques a valeur de laboratoire et la crise structurelle grecque et la crise de la zone euro s’interpénètrent (1). Dans les Balkans, le chômage important et l’émigration massive (2) suscitent un trouble inhérent au quotidien exprimant ainsi un profond désarroi des peuples.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/85/Balkan_topo_fr.svg/langfr-280px-Balkan_topo_fr.svg.png Source Continue reading « Les Balkans, entre discordes politiques internes et enjeux géostratégiques (A. Seiti) »

N° 66 : Programme de défense | Où va la Pologne ?

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Un programme de défense et de sécurité pour la France

Voici le dernier volet de notre réflexion pour alimenter le débat stratégique 2017 avant le premier tour des présidentielles. Il esquisse des grandes pistes qui auraient pu se trouver dans une vraie plateforme présidentielle de défense (LV 64). Il prolonge la manœuvre de défense de la France (LV 65). Arrivé à ce point de l’analyse, on voit que beaucoup a été fait au plan technique pour doter, organiser, projeter nos forces là où le pays joue sa sécurité dans les territoires extérieurs et intérieurs même si l’opération Sentinelle n’est qu’un pis-aller temporaire. Mais trois questions clés se posent encore, hors des catalogues de mesures techniques. La France a-t-elle aujourd’hui les moyens de sa défense ? Le pays doit-il (peut-il) consacrer une plus grande part de sa richesse nationale à sa sécurité ? Que faut-il faire pour mettre la France à l’abri des chantages et des coups ?[…].

Où va la Pologne ?

La Pologne suscite peu d’intérêt en France : trop lointaine pour être dans notre paysage familier, trop petite pour compter vraiment à nos yeux, elle est négligée. Or, il convient d’y jeter un œil plus attentif pour au moins deux raisons : d’une part à cause de ses relations complexes avec la Russie, d’autre part à cause de l’équilibre intra européen qui évolue. En d’autres mots, la Pologne pèse aussi bien à l’Otan qu’à l’UE, et comme elle n’est pas seule, ses obsessions stratégiques qui ne sont pas les nôtres, affectent par contrecoup nos intérêts […].

Lorgnette : Terroristes centrasiatiques

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N° 65 : Manœuvre de défense pour une législature | Où va l’Italie ?

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Une manœuvre de défense pour une législature

Après avoir examiné la fonction que doit jouer une plateforme Défense présidentielle (cf. LV 64), voici quelques réflexions, une vision en quelque sorte, pour nourrir un débat de défense jusqu’ici confisqué et élaborer un programme (cf. LV 66). Pas de programme défense sans projet stratégique. Projet stratégique Les temps stratégiques actuels exigent de restaurer l’autorité bien entamée de l’État en France et de la France dans le monde, dont dépendent d’une part l’engagement collectif du pays et de l’autre la sécurité de son territoire et la survie de sa population en tant que nation indépendante et, autant que faire se peut, maîtresse de son destin   […].

Où va l’Italie ?

Les Européens se sont réunis à Rome pour fêter le 60ème anniversaire du traité éponyme. C’est l’occasion de se tourner vers notre grand voisin latin, important bien que trop négligé alors qu’il devrait constituer un relais puissant de la stratégie française, s’il advenait que celle-ci fasse de nos Sud un axe clé de notre stratégie. On pourrait commencer par l’instabilité gouvernementale et l’émergence de partis « hors-système », certes mais l’essentiel de la question italienne réside dans l’économie et l’Europe ; le 60ème anniversaire a donc un double intérêt pour Rome […].

Lorgnette : Tango turc

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Source image : Allociné, La Grande Bellezza

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Quelle Europe prévoir ? (V. Fèvre)

Nous sommes heureux d’accueillir ce texte de Victor Fèvre, nouveau chercheur associé de La Vigie qui vient de rejoindre l’équipe. Il travaillera sur les questions européennes et de souveraineté numérique. Ce texte reprend l’intervention prononcée par l’auteur lors du colloque de nos amis de l’IEE à l’Université Saint Louis, à Bruxelles, le 9 février 2017, que nous vous avions signalé.

Source

L’Union Européenne est quelque chose de concret et un progrès incroyable. L’ouverture des frontières et la monnaie unique restent un épisode inédit et extra-ordinaire dans l’Histoire. Toutefois, c’est devenu une évidence aujourd’hui. Les nouvelles générations considèrent cela comme acquis. Les programmes Erasmus sont une réalité pour les étudiants. Maintenant, il faut autre chose : la méthode de l’intégration fonctionnelle de Jean Monnet et de Robert Schuman n’est plus suffisante. L’UE ne parvient même pas à défendre ses frontières. Face à toutes les pressions et menaces qui s’exercent sur l’Union Européenne, la vraie question, au-delà de ses valeurs, est celle de son identité et de sa définition, tout simplement. Qu’est-ce que l’Union Européenne ? Pour exister, l’Europe doit se réinventer, doit se positionner, doit proposer un vrai projet d’avenir.

Nous allons d’abord observer ce que l’Europe n’est certainement pas, avant de décrire ce que l’Europe ne doit surtout pas être, pour enfin esquisser ce que l’Europe pourrait être.

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Crises de voisinage et projet européen : la question des valeurs

La Vigie est heureuse de parrainer la prochaine conférence organisée par l’Institut d’Etudes Européennes (IEE) de l’université Saint-Louis à Bruxelles (avec la collaboration de : ECES ; Institut Egmont; Ordre de Malte France; European Neighborhood Council Fondation). Nous y participeront par le truchement de Victor Fèvre, jeune chercheur associé qui vient de rejoindre l’équipe de La Vigie. Elle se déroulera le 9 février prochain à Bruxelles. Détails d’inscription et programme ci-dessous.

« Les multiples crises du voisinage menacent-elles le projet européen jusque dans ses valeurs fondamentales ? »

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Etudes Stratégique n° 4 : La France vue par ses proches

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La France est-elle intimidante, résolue, respectable, aimable, cohérente, fiable ? Comment est-elle perçue à l’extérieur ?

Ces questions, avec d’autres, (Quels sont les atouts stratégiques de la France ? Quels sont ses défauts et limites ? Quels accords stratégiques ou quels projets faudrait-il développer en commun ?), nous les avons posées à des chercheurs de pays proches de la France, voisins et partenaires.

 Cityscape with Eiffel Tower

Tous ont répondu sans fard, signe que la France continue de ne pas laisser indifférent, au plan stratégique. Elle demeure donc un acteur qui compte. Nous déplorons toutefois que les chercheurs américains sollicités, trop occupés par la force des débats de l’élection présidentielle américaine, aient passé leur tour : faut-il y voir un désintérêt pour la France ou l’habituel américano-centrisme ?

On lira ci-dessous ces contributions diffusées au premier semestre 2016 comme un large tour d’horizon des regards portés sur la France par des proches. On découvrira avec une certaine surprise que la principale pétition qui se dégage de ces propos parfois lapidaires est que, dans le désordre actuel, la France doit d’abord être la France, autonome, lucide, engagée et impartiale, ce qu’elle n’est sans doute plus assez.

Ainsi, pour reprendre les trois questions proposées, la plupart des auteurs reconnaissent à la France d’être la première puissance militaire européenne et qu’elle est quasiment la seule nation européenne à avoir un rôle à l’échelle du monde. A contrario, le principal reproche qu’on lui fait est de ne pas assez coopérer ou, plus exactement, de se comporter de façon unilatérale (et non intergouvernementale). La plupart des auteurs répondent enfin qu’il y a des espaces de coopération entre leur pays et la France : ici, la diversité des demandes empêche d’identifier un axe clair, ce qui suggère que la ligne stratégique de la France doit être multiple et s’orienter selon plusieurs axes (européen, africain, mondial par exemple).

Il sera bon de s’en souvenir à la relève de législature en mai 2017.

Notons enfin que chacune de ces analyses, publiées dans La Vigie au premier semestre 2016, doit être lue en conservant à l’esprit sa date de parution et les événements qui faisaient alors l’actualité. Parfois, cela peut éclairer le propos.

Bonne lecture. JDOK

La France stratégique vue de :

 

  1. Tunis (Abderaouf Ounaies)-                                     6 janvier 2016
  2. Grande-Bretagne (Julian Lindley-French)-          20 janvier 2016
  3. Madrid (Felix Arteaga)-                                            3 février 2016
  4. Rome (Ferdinando San Felice di Monteforte)-    17 février 2016
  5. Belgique (André Dumoulin)-                                    2 mars 2016
  6. Bucarest (Gheorge Ciascai)-                                     16 mars 2016
  7. Rabat (Jawad Kerdoudi)-                                          30 mars 2016
  8. Varsovie (Andrzej Szeptycki)-                                  13 avril 2016
  9. Stockholm (Lars Wedin)-                                          27 avril 2016
  10. Beyrouth (Georges Corm)-                                        11 mai 2016
  11. Bamako (Moussa Mara)-                                           25 mai 2016
  12. Berne (Alexandre Vautravers)-                                 8 juin 2016
  13. Moscou (Anna Dudar)-                                              22 juin 2016
  14. Berlin (Detlef Puhl)-                                                   6 juillet 2016
  15. Alger (Abdennour Benantar)-                                  20 juillet 2016
  16. Zagreb (Jugo Joz)-                                                      Inédit

Photo via Rob Potvin via VisualHunt.com

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N° 56 : Les Européens face à Trump | L’Europe, c’est stratégique

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Extrait des articles présents dans cette lettre :

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Les Européens face à Trump

Dans la vague de surprise qui a frappé la planète après l’élection de Donald Trump (LV 55), le plus grand désarroi (hors Californie et côte Est) apparut en Europe. Subitement, ce qui était sûr ne l’était plus et les atlantistes qui règnent de ce côté-ci de l’Atlantique ne savaient plus à quel saint se vouer. L’UE perdait son plus fidèle soutien. Au sens propre, un monde s’écroulait, de façon plus déstabilisante que lors de la chute du mur : car alors l’Occident était du bon côté de l’histoire et soudainement, il se pouvait que ce ne fût plus le cas ! Cela était visible, au-delà de l’abattement des élites, dans des lieux aussi divers qu’à l’OTAN, à l’UE ou dans différentes capitales (Londres, Berlin, Varsovie, Paris). Subitement, malgré la sidération commune, la diversité s’affichait, de façon subtile mais nette.[…]

L’Europe, c’est stratégique

Mais ne faut-il pas la cantonner au stratégique ? On en a parlé avec le Brexit et reparlé depuis l’élection de D. Trump, y compris dans ces colonnes : LV 38 EUXIT, LV 46 BREXIT, LV 50 Options pour l’Europe. On en a débattu, en bonne compagnie[1].

Pourquoi y revenir?

C’est qu’encore une fois, la France ne peut s’exonérer d’un projet européen viable et fiable et qu’elle est attendue sur ce thème. L’élection présidentielle venant, le climat stratégique se détériorant, on attend qu’elle relance un projet de défense européenne, gage de son allant politique et de sa bonne foi européenne. Alors, pour éviter une nouvelle déconvenue, prenons le temps […]

Lorgnette : L’humeur des peuples

Source image European Parliament via Visual hunt / CC BY-NC-ND

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Quelle Europe pour lui éviter de sortir de l’histoire ? (Colloque)

Nous sommes heureux de nous associer au club Participation et Progrès pour ce colloque qui aura lieu le 14 novembre prochain. Le titre est tout un programme : « Quelle Europe demain pour lui éviter de sortir de l’histoire ? » . Il vient en appui de notre soirée débat de septembre qui avait rencontré un vif succès. Aussi bien Jean Dufourcq qu’Olivier Kempf y interviendront, parmi un très beau plateau comprenant : Th. Garcin, P.E. Thomann, S. Matelly, A. Vautravers, L. Cherenko, P. Joannin, E. Dupuy, S. Goulard, Ph. Moreau-Desfarges, Ch. de Boissieu, N. Leron, J.P. Chevènement, I. Seminatore, P. Pascallon, J. Myard, G. Gallet, G.F. Dumont, E. Copel, C. Durandin (programme détaillé ci-dessous).

Club participation et progrès

Pour s’inscrire, envoyez avant le 8 novembre à 12h00 un mail à P&P en donnant les informations suivantes, nécessaires pour accéder à l’Assemblée nationale : Prénom – Nom – Date et lieu de naissance – Organisme – Fonction – Adresse Postale – Adresse courriel. Venir le jour J avec une pièce d’identité officielle pour accéder au colloque (126 rue de l’Université, Paris 7).

Le 14 Novembre 2016 à 8h30 Palais Bourbon (Salle 62-17) 126, Rue de l’Université 75007 Paris. Continue reading « Quelle Europe pour lui éviter de sortir de l’histoire ? (Colloque) »

Les Etats baltes et l’Otan, fardeau militaire ou avant-poste stratégique ? (L. Vailhen)

La Vigie, conformément à son ambition, est heureuse de publier cet article d’un jeune auteur, Louis Vailhen.

Les 8 et 9 juillet 2016, le 25e sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) s’est tenu en Pologne, à Varsovie (voir LV 47). Parmi de nombreux sujets, l’enjeu majeur de cette rencontre a été de définir le renforcement de la sécurité en Europe de l’est. A l’issue de cet événement, l’Otan a validé l’idée d’une présence renforcée (1) en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne. Il est vrai que ces quatre pays avaient, depuis le précédent sommet de l’Otan, en 2014, tout fait pour valoriser la visibilité médiatique, politique et stratégique que leur a accordée la crise ukrainienne, leur but commun étant d’obtenir un maximum d’engagements irrévocables de la part de l’Otan avant que les projecteurs de l’Alliance ne s’éloignent de cette région vers d’autres conflits. Leur mobilisation porte aujourd’hui ses fruits et témoigne du rapport que les Etats baltes entretiennent avec l’Alliance atlantique.

Inauguration ceremony of the NATO Force Integration Unit (NFIU) HQ in LithuaniaInauguration d’une NFIU en Lituanie. Source image : OTAN

Continue reading « Les Etats baltes et l’Otan, fardeau militaire ou avant-poste stratégique ? (L. Vailhen) »

Quoi après l’Europe ? (Débat H. Védrine, C. Delaume, R. Leray)

Crise de l’euro, crise grecque, crise des réfugiés, attaques inspirées par le jihad, dérives populistes, Brexit pour conclure cette litanie de désordres … La construction européenne est en panne et l’Europe en crise. Chacun le sait désormais et tous sont d’accord sur la nécessité du changement. Non tant de l’Europe qui n’en peut mais de l’Union européenne, tant l’échafaudage institutionnel apparaît à la fois figé (trop?) et partiellement la cause de bien des maux, même s’il contribue sans doute à en éviter d’autres. Cette Union peine à porter la construction européenne et pour certains l’a entrainée dans une voie sans issue. Aussi entend-on des propositions alternatives souvent anciennes parfois nouvelles : référendum ici, retour à une Europe carolingienne ici, à la CEE là, à une plus grande Europe, coopérations renforcées, fédéralisme intégral, noyau dur, cercles concentriques …

Tout est dit et son contraire sans que les arguments soient réellement convaincants.

Il paraît donc nécessaire de réfléchir à ce qu’on peut installer « après » cette Europe-là qui ne donne pas du tout satisfaction. Elle était jusqu’ici une « construction » : faut-il l’aménager, la déconstruire et bâtir autre chose ? Comment ? Avec quel architecte et quel plan ? Que faut-il préserver, améliorer, remplacer, exclure ? Faut-il « démonnetiser » l’Europe (si on nous permet ce néologisme), abandonner la méthode des petits pas, se replier sur un intergouvernemental coopératif limité ? Que mettre en commun, que conserver chez soi ?

Et puisque La Vigie s’occupe d’abord de stratégie, l’idée de partager la défense est-elle judicieuse ? Peut-on à la fois prôner à la manière gaulliste l’indépendance nationale et l’autonomie de décision, réintégrer l’Otan militaire et invoquer l’article 47-3 du traité de l’Union ? Le tout à l’abri d’une dissuasion nucléaire stratégique nationale que nos voisins refusent. Notre posture de sécurité est-elle cohérente, convaincante, efficace, rassurante ?

Autant de questions que nous nous posons de façon plus aiguë que jamais et que probablement vous avez également en tête.

Pour les aborder sans fard, nous organisons (en partenariat avec la Revue Défense Nationale) un débat à l’École Militaire, amphithéâtre de Bourcet le lundi 19 septembre prochain, de 18h00 à 20h00. Accès à 17h30 précises au 5 place Joffre (et non le 1, réservé au personnel travaillant à l’EM). Inscriptions limitées. Pour cela, s’inscrire avant le 15 septembre soir sur le lien suivant , remplir les champs obligatoire. Le 19, venir avec une pièce d’identité, obligatoire pour accéder au site (si et seulement si on a procédé à l’inscription préalable).

Interviendront Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères ; Coralie Delaume, journaliste et auteur de « Europe, les États désunis », Paris, Michalon, mars 2014 ; René Leray, ancien conseiller de Jacques Delors, professeur associé à l’université Saint-Louis de Bruxelles qui en ont accepté le principe. Les débats seront modérés par Jean Dufourcq, rédacteur en chef de la Vigie : pour cadrer les débats, vous pouvez lire ou relire le numéro 50 de La Vigie qui présente quelques options pour l’Europe.. Après une heure où les trois orateurs auront la parole, l’heure suivante sera dédiée au débat, entre eux et avec la salle.

JDOK