La Hongrie a longtemps été disputée par les Autrichiens et les Ottomans. A peine indépendante, le traité de Trianon la tronque des deux tiers de son territoire. Trente ans plus tard, elle passe sous le contrôle soviétique. Ces vicissitudes historiques expliquent en grande partie le succès intérieur de V. Orbán. L’accès à la liberté à partir de 1989, au moyen de l’UE et de l’Otan, ne doit pas contredire le besoin d’une souveraineté retrouvée. Telle est la raison principale de l’illibéralisme du dirigeant hongrois.
Positions occidentales (LV 190)
Derrière l’apparente réunification occidentale en réaction au conflit en Ukraine, des divergences pointent entre ceux qui estiment avoir gagné dans l’affaire, ceux qui ont le sentiment d’y avoir perdu, ceux qui restent sur leur position traditionnelle et ceux qui évoluent très vite. Aussi l’actuelle impression d’unité devrait s’affaisser à terme.