Les récentes élections au parlement européen et au Royaume-Uni n’ont pas suscité une profonde remise en cause des dynamiques, malgré la fragmentation politique croissante. Au fond, cet exercice démocratique ne cache ni l’impuissance européenne, ni le désarroi qui se fait jour. On « reconduit » faute de mieux, incapable de s’adapter au tourbillon géopolitique.