Coups africains (LV 186)

Les récents coups d’État au Mali et au Burkina-Faso montrent la déception des élites et des populations africaines envers la France. Cela s’explique par une grande erreur stratégique, mélange de bonne conscience, d’utilisation trop longue de l’outil militaire, de manœuvres de gouvernance inadaptées et finalement, d’intérêts mal compris et donc mal mis en œuvre. La France a déçu et c’est de sa faute. Elle doit en tirer les conséquences.

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La force multinationale mixte de la CBLT et l’imbroglio Boko Haram : entre ambiguïtés, réticences et opportunités (R. Nana Ngassam)

A l’heure où le président Hollande a annoncé le renforcement de la coopération avec le Nigeria pour lutter contre Boko-Haram, il nous a paru important de faire un point sur l’organisation jihadiste. Nous remercions pour cela Rodrigue Nana Ngassam, doctorant à l’université de Douala, qui nous livre un bel article. Merci à lui. JDOK

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Résumé :

Aux confins du bassin du lac Tchad, Boko Haram s’enracine. La secte islamiste multiplie depuis ce sanctuaire quasi-inexpugnable des actions violentes tant à l’égard des populations que des forces de sécurité qui la combattent. Devant l’acuité de ses actions, les États de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) et le Bénin ont décidé de mettre sur pied une force multinationale mixte chargée de l’anéantir. Approuvé début mars 2015 par le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) et opérationnel depuis juillet 2015, cet outil militaire suscite des questions quant à l’éradication prochaine de Boko Haram. Le présent article propose un état des lieux de cette force et les opportunités à saisir, face à la réalité de la menace de cette nébuleuse islamiste.

 

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