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Extrait des articles présents dans cette lettre :
Alep, Sanaa, Washington
Les médias occidentaux se sont répandus, au cours des quinze derniers jours, sur « le massacre d’Alep-Est ». L’émotion est vive, mais l’émotion, c’est ce que vendent les médias aujourd’hui. Émotion partiale qui oublie les « massacres » qui se déroulent à Sanaa et ne traduit que les incohérences de Washington, et celles d’autres bien-pensants à sa suite. Ainsi, la récente initiative française apparaît comme le voile pudique de notre bonne conscience jeté sur la nudité de notre impuissance. De quoi s’agit-il? De stratégie ? Non, de communication. Le gouffre est profond entre la réalité et les paillettes de la com. Stratégie pourtant, puisqu’il est question de la guerre, manière violente mais usuelle de résoudre des contradictions politiques. […]
Partage du fardeau
Adressée par les pays engagés dans l’action militaire, cette requête de solidarité est souvent lancée avec insistance à des partenaires considérés comme frileux voire passagers clandestins de leurs entreprises stratégiques. Elle vise à mutualiser les coûts et les risques et à élargir la plateforme politique de légitimation de l’action. Plus insidieusement, elle permet de distribuer les tâches à mesure des moyens et des capacités supposés. Mieux encore, d’enrôler méthodiquement des États dans des travaux de planification opérationnelle voire de planification de défense. Cela débouche sur des acquisitions d’équipements au titre de la standardisation des moyens et donc de l’efficacité de l’action alliée ou multinationale. Partager le fardeau, c’est aligner les planètes militaires sur une nécessité stratégique commune. JDOK. […]
Source image : bnpositive via VisualHunt / CC BY-SA
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