Le retour en grâce du terme souveraineté ne doit pas cacher les difficultés qu’il sous-entend : est-on souverain dans un domaine lorsqu’on ne maîtrise pas tous ses éléments constitutifs ? L’État a-t-il les moyens de défendre les entreprises qu’il compte conserver souveraines ? La souveraineté peut-elle faire fi du management des entreprises et de leur forme juridique ? Alors que le monde a profondément évolué, une nouvelle acception du terme souveraineté s’avère nécessaire.