N° 70 : Où va Trump ? | De la paix durable ? | Attaques à Londres

Abonné ? Téléchargez directement la lettre en cliquant sur ce lien !

Extrait des articles présents dans cette lettre :

Où va Trump ?

Nous avions réagi à l’élection de Donald Trump (cf. LV 55 et 56) pour ensuite l’évaluer en silence : il paraissait opportun de délaisser les imprécations si fréquentes et d’observer. Maintenant que sa première tournée internationale est achevée et que l’on commence à en voir les premiers effets, il est temps de caractériser cette politique. Car malgré ce que disent « les médias », elle a sa cohérence : le constater ne signifie pas qu’on l’approuve, mais plutôt qu’il est de bonne méthode d’étudier la stratégie de l’autre si l’on veut prendre l’avantage. Or, les indignations indignées (et fatigantes) ne contribuent pas au nécessaire réalisme. Certes, D. Trump détone face aux mœurs feutrées des élites transatlantiques. Il ne manque pas pour autant de finesse ni surtout de ligne politique. […]

De la paix durable

Repartons de la conclusion de notre précédent numéro : il faut réapprendre à penser la paix si l’on veut savoir faire la guerre. De même que la guerre a muté, sinon dans ses finalités, au moins dans ses formes, la paix a cédé la place à une crise permanente d’intensité variable, tensions brutales et détentes provisoires. Quel espace lui reste-t-il ? Est-elle autre chose que le silence des armes, un intervalle, une pause entre deux conflits ? Beaucoup de bons auteurs ont traité cette question ancienne. Il est vrai que la grande guerre et la vraie paix sont mortes ensemble, selon la belle formule du général Beaufre, il y a plus de cinquante ans. De même, on a mieux compris depuis la fin de la guerre froide que leurs syntaxes se métamorphosaient (cf. LV 16, 29, 35, 46, 69). Pareillement personne n’a oublié ces mauvaises paix qui laissaient intacts les problèmes et suscitaient de nouvelles guerres, comme après la Première Guerre mondiale celles de l’ex Empire ottoman, ou ces paix qui ont mal soldé les guerres de décolonisation, Quant à la fin de la Guerre froide, elle a ouvert une ère de dégel de tensions et de violences multiples. On le voit aujourd’hui dans les Balkans, l’Europe orientale, le Levant, le Sahel … […].

Lorgnette : Attaques à Londres

Pour lire les articles en entier, connectez-vous ou achetez le numéro dans la boutique !

Source image : Kentuckyguard via VisualHunt / CC BY-NC-ND

Attention, vous devez avoir le logiciel Acrobat Reader installé sur votre poste pour lire notre lettre (format .pdf).

N° 56 : Les Européens face à Trump | L’Europe, c’est stratégique

Abonné ? Téléchargez directement la lettre en cliquant sur ce lien !

Extrait des articles présents dans cette lettre :

image-lv56

Les Européens face à Trump

Dans la vague de surprise qui a frappé la planète après l’élection de Donald Trump (LV 55), le plus grand désarroi (hors Californie et côte Est) apparut en Europe. Subitement, ce qui était sûr ne l’était plus et les atlantistes qui règnent de ce côté-ci de l’Atlantique ne savaient plus à quel saint se vouer. L’UE perdait son plus fidèle soutien. Au sens propre, un monde s’écroulait, de façon plus déstabilisante que lors de la chute du mur : car alors l’Occident était du bon côté de l’histoire et soudainement, il se pouvait que ce ne fût plus le cas ! Cela était visible, au-delà de l’abattement des élites, dans des lieux aussi divers qu’à l’OTAN, à l’UE ou dans différentes capitales (Londres, Berlin, Varsovie, Paris). Subitement, malgré la sidération commune, la diversité s’affichait, de façon subtile mais nette.[…]

L’Europe, c’est stratégique

Mais ne faut-il pas la cantonner au stratégique ? On en a parlé avec le Brexit et reparlé depuis l’élection de D. Trump, y compris dans ces colonnes : LV 38 EUXIT, LV 46 BREXIT, LV 50 Options pour l’Europe. On en a débattu, en bonne compagnie[1].

Pourquoi y revenir?

C’est qu’encore une fois, la France ne peut s’exonérer d’un projet européen viable et fiable et qu’elle est attendue sur ce thème. L’élection présidentielle venant, le climat stratégique se détériorant, on attend qu’elle relance un projet de défense européenne, gage de son allant politique et de sa bonne foi européenne. Alors, pour éviter une nouvelle déconvenue, prenons le temps […]

Lorgnette : L’humeur des peuples

Source image European Parliament via Visual hunt / CC BY-NC-ND

Pour lire les articles en entier, connectez-vous ou achetez le numéro dans la boutique !

 Attention, vous devez avoir le logiciel Acrobat Reader installé sur votre poste pour lire notre lettre (format .pdf).

 

L’OTAN, du sommet de Varsovie à Trump

Lundi dernier, nous étions donc à l’Assemblée Nationale pour le colloque organisé par Participation et Progrès, avec notre partenariat, sur l’avenir de l’Europe.Voici un des textes qui a soutenu nos interventions.Il aurait pu faire tranquillement le  point de l’Alliance mais celle-ci est aussi sidérée que l’UE à la suite de l’élection de D. Trump. Il fallait donc une mise en perspective toute nouvelle.

Source

Continue reading « L’OTAN, du sommet de Varsovie à Trump »

N° 55 : Amérique : less she can | Couverture nucléaire | Trumperie (Gratuit)

Abonné ? Téléchargez directement la lettre en cliquant sur ce lien !

Abonnés ou non, vous pouvez directement lire ce numéro gratuit en cliquant sur ce lien. Ce numéro est gratuit !

Extrait des articles présents dans cette lettre :

lv-55

Amérique : less she can

Les électeurs ont rendu leur verdict : D. Trump a donc été élu au terme d’une campagne électorale hors norme ouvrant un cycle politique nouveau, qui va au-delà du simple renouvellement du POTUS (president of the United States). En effet, le renouvellement profond que l’élection de Barack Obama avait laissé espérer a, d’une certaine façon, déçu. Comme nous l’avons déjà relevé dans ces colonnes, l’Amérique est peu lisible (voir LV 39 « crise ou révolte ? »), traduisant une Amérique incertaine d’elle-même (LV 4, nov. 2014). Sous Obama, le système politique américain s’est largement bloqué et Trump n’a fait que continuer ce que les Républicains avaient déjà pratiqué méthodiquement, c’est-à-dire l’obstruction institutionnelle du processus législatif.  […]

Couverture nucléaire

Dans la donne stratégique actuelle, quel rôle, résiduel ou renforcé, pour nos armes nucléaires ? quels risques majeurs couvrent nos forces nucléaires stratégiques, les FNS ? quel déploiement afficher ? quelle part leur attribuer dans notre effort de défense ? Questions sensibles, nécessaires mais pas taboues à 7 mois d’élections présidentielles. Notons en préambule la malléabilité de la donne nucléaire française. Notre posture nucléaire militaire ne fut guère affectée par le glissement stratégique contrôlé d’une stricte indépendance nationale postulée (1960) à une défense européenne revendiquée (1990) puis à une intégration atlantique pleinement assumée (2010). Cette réassurance ultime voulue dans la filiation de la débâcle de 1940 et de l’échec de Suez de 1956 fut de fait plus un vecteur de liberté d’action stratégique que d’invulnérabilité militaire. C’est en France que fut inventée et théorisée la dissuasion et approfondi un concept alors confondu avec la non-guerre. Pourtant la guerre froide fut une vraie guerre avec une vraie manœuvre nucléaire et se termina par un pat stratégique avec un vaincu, l’URSS[…]

Lorgnette : L’eskadra russe en Méditerranée

p. 7 : Trumperie

Source image cornstalker via Visual hunt / CC BY-NC

Pour lire les articles en entier, connectez-vous ou achetez le numéro dans la boutique !

 Attention, vous devez avoir le logiciel Acrobat Reader installé sur votre poste pour lire notre lettre (format .pdf).