L’Ukraine a subi cette semaine une série de revers militaires dont l’accumulation devient inquiétante.
Source : Poulet volant
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L’Ukraine a subi cette semaine une série de revers militaires dont l’accumulation devient inquiétante.
Source : Poulet volant
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Lettre de La Vigie du 1er mai 2024
L’attaque réciproque de l’Iran et d’Israël, au cours de ce mois d’avril, a été la première agression directe contre l’Etat hébreux depuis des décennies : un seuil d’escalade a été franchi. Mais il oppose deux puissances du seuil nucléaire : la grammaire classique de la dissuasion s’applique-t-elle toujours ?
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L’entrée des premières troupes russes en Ukraine a incité les pays membres de l’OTAN à soutenir le pays envahi. Des voix européennes ont alors proclamé que l’Alliance se renforçait, preuves en étaient l’adhésion de la Suède et de la Finlande. Pour autant, des mécanismes de découplage (pas seulement transatlantique) sont à l’œuvre, menaçant sa pérennité.
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7 ans après un 1er discours de la Sorbonne (LV 107), 3 pages de texte en plus, qu’en est-il de la France et de l’Europe ? Des réussites énumérées, des constats encore implacables, des progrès à réaliser, des incitations à construire le pilier européen de l’Alliance, à bâtir des stratégies communes, à appliquer la boussole stratégique, à repenser les politiques énergétique et agricole, à utiliser l’arme nucléaire française pour protéger l’Europe…
Rien de fondamentalement nouveau si ce n’est que l’on devine à demi-mots l’impact des frondes des paysans face à l’augmentation des prix de l’énergie. Nous avons déjà traité de ces questions dans un précédent numéro (LV 237), ce qui donne à ce discours un ton étonnant. Peut-on resservir sans cesse les mêmes constats, les mêmes propositions en pariant sur l’amnésie des auditeurs ? Une partie de la presse allemande s’est d’ailleurs fait l’écho de cette perplexité alors que les chroniqueurs français n’ont pas hésité à évoquer une « rupture stratégique »… L’Europe serait ainsi à un tournant face à des puissances désinhibées, à un risque de décrochage, à la bataille des imaginaires. « Je suis venu vous parler d’Europe » était-il dit il y a 7 ans.
Et si nous passions maintenant aux actes ?
JOVPN
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Crédit photo :Chris Devers on Visualhunt
L’attaque réciproque de l’Iran et d’ISraêl, au cours de ce mois d’avril, a été la première agression directe contre l’Etat hébreux depuis des décennies : un seuil d’escalade a été franchi. Mais il oppose deux puissances du seuil nucléaire : la grammaire classique de la dissuasion s’applique-t-elle toujours ?
L’entrée des premières troupes russes en Ukraine a incité les pays membres de l’OTAN à soutenir le pays envahi. Des voix européennes ont alors proclamé que l’Alliance se renforçait, preuves en étaient l’adhésion de la Suède et de la Finlande. Pour autant, des mécanismes de découplage (pas seulement transatlantique) sont à l’œuvre, menaçant sa pérennité.
La Russie a repris ses avancées avec des cessions ukrainiennes localisées mais inquiétantes. Une course contre le temps est ouverte après le vote de l’aide américaine. La question des négociations revient dans l’actualité.
Source Pouletvolant (ici)
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Lettre de La Vigie du 17 avril 2024
Les évolutions du contexte stratégique, marquées par une importance croissante de l’Indopacifique, tendent à rendre à l’océan Indien une place centrale. L’Inde, seule puissance crédible de la région, en profite pour se positionner au barycentre du jeu des puissances, entre non-alignement et multi-alignement.
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L’économie de guerre est revenue dans le discours public à la faveur de la guerre d’Ukraine. Pourtant, ce concept appartient à des circonstances historiques (le XXe siècle) fort éloignées de la situation actuelle du pays. Dès lors, pourquoi les autorités usent-elles de cette expression ?
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La junte birmane ne cesse d’essuyer des revers. Les insurgés Karen, ralliés au NUG (gouvernement d’unité nationale), viennent ainsi de prendre la ville de Myawaddy, plus important point de passage vers la Thaïlande. Depuis l’offensive lancée en octobre dernier, les opposants à la junte accumulent les succès. Si la junte conserve la maîtrise du ciel (grâce à l’appui russe), ses troupes au sol sont friables. Les défections se multiplient au point que la junte a décidé en février de recourir à la conscription, ce qui a aggravé les fuites de population. On estime ainsi que depuis trois ans et la fin du printemps démocratique birman, la population de 54 Mh compte près de 100.000 réfugiés et 1,6 M de déplacés.
Est-ce la fin ? Il est tôt pour le dire car pour l’instant, ce sont surtout les marges du pays qui sont prises par la rébellion, non le cœur du pays à l’ethnie birmane qui reste globalement sous le contrôle du régime. Celui-ci a peu de soutien mais beaucoup de ses voisins craignent, sans le dire, un chaos birman. La Chine, officiellement silencieuse (principe de non-ingérence), voit ainsi avec déplaisir l’alliance birmane péricliter : elle visait en effet développer un accès direct au golfe du Bengale.
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Les évolutions du contexte stratégique, marquées par une importance croissante de l’Indopacifique, tendent à rendre à l’océan Indien une place centrale. L’Inde, seule puissance crédible de la région, en profite pour se positionner au barycentre du jeu des puissances, entre non-alignement et multi-alignement.
L’économie de guerre est revenue dans le discours public à la faveur de la guerre d’Ukraine. Pourtant, ce concept appartient à des circonstances historiques (le XXe siècle) fort éloignées de la situation actuelle du pays. Dès lors, pourquoi les autorités usent-elles de cette expression ?
Contributeur régulier de La Vigie, maître Immarigeon nous livre ici son analyse de la situation stratégique européenne. Merci à lui. LV
L’OTAN souffle ses soixante-quinze bougies et le débat a repris sur l’Europe de la défense ou plutôt la défense de l’Europe, provoqué tout autant par la perspective d’une défaite de l’Ukraine et les menaces à l’encontre de membres de l’Union Européenne que par l’éventualité d’une réélection de Donald Trump. Mais le désengagement américain est déjà entamé comme le montrent le renvoi de Victoria Nuland du State Department et les réticences du Congrès à déverser des dizaines de nouveaux milliards de dollars dans le bac à sable ukrainien. L’Amérique a pris conscience du piège dans lequel son Drang nach Osten l’avait placée. Mais pour une alternative, il faut se contenter de déclamations qui tournent le dos à l’essence du projet européen.
Continue reading « La chute de la maison OTAN (J-Ph Immarigeon) »
Le front est globalement stable au cours de ce mois passé. La réélection de V. Poutine marque la dimension politique du conflit (mais aussi les attentats de Moscou).
Source : poulet volant (ici) Continue reading « Bilan hebdomadaire n° 85 du 6 avril 2025 (guerre d’Ukraine) »
Lettre de La Vigie du 3 avril 2024
Après une décennie perdue, la Tunisie qui fut à la pointe des révoltes arabes s’en est remis à Kaïs Saïed. Populiste préparant sa réélection à la fin de l’année, personne ne sait s’il a un plan ou s’il s’enfermera dans des certitudes sans projet. La France a oublié la Tunisie. Ce silence doit être mis à profit pour retisser des liens.
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Curieusement, nos dirigeants nous expliquent que nos armées sont engagées sur le « flanc est ». Mais alors, si la zone entre le Cap Nord et le Caucase est le flanc, où est passé le front? Que cache ce non-sens géographique, tactique et doctrinal ? Par conséquent, ayons le courage de regarder le front en face.
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Paris accueillera les Jeux Olympiques cet été et force est de constater que l’enchantement n’est pas au rendez-vous. Les plus anciens se souviennent de la bonne humeur et de la fierté qui entouraient les JO d’Albertville, en 1992. Rien de cela cette année. D’une part, la situation géopolitique ne rend pas l’atmosphère très optimiste et chacun pressent que les Jeux peuvent être l’occasion de graves perturbations, qu’il s’agisse de cyberattaques ou d’attentats.
Ensuite, la magie olympique a disparu et cette grande machine médiatique produit beaucoup de bruit mais pas forcément du rêve. L’amateurisme s’est tellement évanoui, la machine à fric est tant visible que personne ne croit vraiment au spectacle. Les tarifs annoncés sont fous, dans les stades comme dans les hôtels.
Enfin, les perturbations de la vie quotidienne sont déjà présentes et s’accélèrent. Les grands travaux de transport ne seront pas terminés et les autorités municipales, régionales voire nationales s’ingénient à décider des absurdités, encourageant les Parisiens et les Français à fuir la zone.
Avec une telle communication répulsive, comment voulez-vous que la fête commence ? Des JO à fuir ?
JOVPN
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Crédit photo : Gwenaël Piaser on VisualHunt.com
Après une décennie perdue, la Tunisie qui fut à la pointe des révoltes arabes s’en est remis à Kaïs Saïed. Populiste préparant sa réélection à la fin de l’année, personne ne sait s’il a un plan ou s’il s’enfermera dans des certitudes sans projet. La France a oublié la Tunisie. Ce silence doit être mis à profit pour retisser des liens.