Selon le chef de la diplomatie française, en cas d’échec des négociations nucléaires avec Téhéran, « une confrontation militaire presque inévitable ». Cette déclaration est tout sauf anodine et vient en complément de nombreux signaux inquiétants : les États-Unis auraient ainsi déployé sept bombardiers furtifs B2 sur la base de Diego Garcia,
Selon le chef de la diplomatie française, en cas d’échec des négociations nucléaires avec Téhéran, « une confrontation militaire presque inévitable ». Cette déclaration est tout sauf anodine et vient en complément de nombreux signaux inquiétants : les États-Unis auraient ainsi déployé sept bombardiers furtifs B2 sur la base de Diego Garcia, dans l’océan Indien, ainsi que plusieurs avions ravitailleurs. Seul avion capable de frapper l’Iran sans escale et de lâcher des bombes anti-bunker en grande profondeur, la menace est claire : elle vise l’Ira, alors que Washington a récemment adressé une lettre à Ali Khamenei avec un ultimatum de deux mois pour parvenir à un accord nucléaire. La possibilité d’une frappe (en liaison avec Israël) est élevée.
Mais l’Iran a déjà probablement assez d’uranium enrichi pour construire plusieurs bombes. Une frappe ne serait pas suffisamment incapacitante et inciterait Téhéran à faire exploser une bombe. Cela lancerait un cycle de prolifération : Arabie Séoudite, Turquie, Corée du sud, jusque dans nos voisinages ((Ukraine, Algérie, Pologne…). Affaire à suivre avec inquiétude
